L’Europe vise l’indépendance spatiale ; l’Allemagne en première ligne pour les futures missions lunaires 


Principaux renseignements

  • L’Allemagne est un contributeur clé au programme Artemis de la NASA par l’intermédiaire de l’ESA, ce qui pourrait permettre aux astronautes allemands de participer à de futures missions lunaires.
  • Les astronautes allemands expérimentés Alexander Gerst et Matthias Maurer sont des candidats sérieux pour une mission lunaire en raison du temps qu’ils ont passé à bord de la Station spatiale internationale.
  • Tout en collaborant avec la NASA, l’Union européenne vise une plus grande indépendance technologique dans l’exploration spatiale.

Le retour de l’homme sur la Lune marque une nouvelle ère de compétition et d’ambition dans l’exploration spatiale.

Plusieurs nations se disputent la domination, les États-Unis étant à la tête du programme Artemis de la NASA. L’Agence spatiale européenne (ESA), et plus particulièrement l’Allemagne, joue un rôle crucial dans ce programme. L’ESA développe des composants clés pour le vaisseau spatial Orion, qui transportera des astronautes sur la lune.

Des astronautes allemands en route vers la lune

Cette contribution importante pourrait permettre aux astronautes allemands de se positionner en tête des futures missions lunaires, rapporte Euronews. Josef Aschbacher, le directeur de l’ESA, a indiqué que les premiers Européens à participer à une mission lunaire devraient venir d’Allemagne, de France et d’Italie. Cela illustre l’influence croissante de l’Allemagne dans le domaine de l’exploration spatiale.

Les astronautes allemands expérimentés Alexander Gerst et Matthias Maurer sont considérés comme des candidats sérieux pour une mission lunaire. Ils ont tous deux passé du temps à bord de la Station spatiale internationale (ISS), remplissant ainsi une condition essentielle pour être sélectionnés. Les astronautes de réserve Amelie Schoenenwald et Nicola Winter n’ont pas encore d’expérience dans l’espace, mais il est encore temps pour eux de l’acquérir avant d’éventuelles missions.

Gerst a exprimé son enthousiasme à l’égard d’une éventuelle mission lunaire, soulignant les avantages d’être à l’avant-garde des technologies clés du futur. Il pense qu’une forte implication de l’ESA dans la fourniture de composants essentiels serait cruciale pour la participation d’un astronaute allemand.

L’Europe vise l’indépendance

L’Union européenne recherche une plus grande indépendance technologique en matière d’exploration spatiale, malgré son étroite collaboration avec la NASA. Cette ambition se reflète dans le budget record de l’ESA pour 2026-2028, qui donne la priorité à l’accès indépendant à l’espace. L’Allemagne, le plus grand contributeur de l’ESA, vise à mener l’effort à travers le « voyage spatial Made in Germany »

D’autres pays progressent également dans l’exploration spatiale. La Russie prévoit d’investir des milliards et d’impliquer des investisseurs privés dans son ambitieux programme spatial, y compris un service d’internet par satellite sur le modèle de Starlink. Toutefois, des problèmes logistiques et financiers pourraient entraver les progrès de la Russie.

La Chine s’est imposée comme un concurrent majeur, faisant progresser rapidement son programme spatial avec l’objectif de lancer une mission habitée sur la lune d’ici 2030. (uv)

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