Principaux renseignements
- Des chercheurs étudient la stimulation cérébrale profonde pour la dépendance à l’alcool et aux opioïdes.
- Les impulsions électriques peuvent aider à réguler l’activité cérébrale anormale associée à l’état de manque et au contrôle des impulsions.
- L’essai Brain-Pacer sera la première étude clinique à grande échelle à évaluer l’efficacité de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la dépendance.
Un nouvel essai est prévu pour étudier le potentiel de la stimulation cérébrale profonde en tant que traitement de la dépendance à l’alcool et aux opioïdes. Cette technique, déjà utilisée pour traiter des maladies telles que la maladie de Parkinson, la dépression et les troubles obsessionnels compulsifs, consiste à implanter des électrodes qui délivrent des impulsions électriques à des régions spécifiques du cerveau.
Des chercheurs de l’université de Cambridge, de l’université d’Oxford et du King’s College de Londres pensent que ces impulsions électriques pourraient aider à réguler l’activité cérébrale anormale associée à l’état de manque et au contrôle des impulsions, agissant ainsi comme un « pacemaker cérébral ».
Santé mentale et toxicomanie
Bien que plusieurs petites études aient montré que cette approche était prometteuse pour le traitement de la dépendance, cet essai sera la première étude clinique à grande échelle à évaluer son efficacité. La crise croissante de l’alcoolisme et de la toxicomanie nécessite des solutions innovantes, car des centaines de milliers de personnes sont dépendantes de l’alcool rien qu’au Royaume-Uni, et beaucoup ont besoin d’un traitement pour des problèmes de santé mentale concomitants, rapporte The Guardian.
La dépendance aux opioïdes pose un autre problème de santé publique important, car elle est à l’origine d’un grand nombre d’overdoses mortelles.
Conception de l’étude et participants
L’étude Brain-Pacer portera sur six personnes souffrant de dépendance à l’alcool et six personnes souffrant de dépendance aux opioïdes qui ont un historique d’au moins cinq ans de dépendance et de multiples rechutes malgré des tentatives antérieures de traitement conventionnel. Les participants subiront l’implantation d’électrodes à des endroits précis du cerveau à l’hôpital Addenbrooke de Cambridge et à l’hôpital King’s College de Londres, marquant ainsi une étape cruciale vers la compréhension du potentiel de la stimulation cérébrale profonde en tant que traitement révolutionnaire de la dépendance.
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