Principaux renseignements
- Le gouvernement espagnol prévoit de réduire la semaine de travail standard à 37,5 heures par le biais d’une législation.
- Le ministère du travail collaborera avec les syndicats Comisiones Obreras et UGT pour rédiger un anteproyecto de ley (projet de loi), qui sera ensuite soumis à l’approbation des Cortes Generales (le parlement national).
- Les représentants syndicaux exigent des sanctions appropriées pour les entreprises qui enfreignent la nouvelle réglementation et soulignent la nécessité de mesures telles qu’une majoration de 25 pour cent de la rémunération des heures supplémentaires par rapport au taux horaire normal.
Le gouvernement espagnol prévoit de réduire la semaine de travail standard à 37,5 heures par voie législative. Cette décision intervient après des mois de négociations infructueuses avec les organisations patronales CEOE et Cepyme, qui ont conduit le ministère du travail à mettre un terme à ces discussions.
Le secrétaire d’État au travail, Joaquín Pérez Rey, a exprimé sa frustration en déclarant qu’en dépit de nombreuses réunions, aucune proposition concrète n’avait été présentée par les employeurs au cours de la période de négociation de 11 mois. Il a qualifié cette situation de manque de sérieux et de non-respect des revendications des travailleurs.
Négociations avec les syndicats
Le gouvernement a l’intention de collaborer avec les syndicats Comisiones Obreras et UGT pour rédiger un anteproyecto de ley, qui sera ensuite soumis à l’approbation des Cortes Generales. En raison du retrait des employeurs du processus de négociation, certaines mesures convenues précédemment, telles que les incitations financières pour les entreprises, pourraient être exclues de la proposition finale.
Réaction et revendications syndicales
Les représentants syndicaux ont exprimé des sentiments mitigés face à la situation. Tout en se félicitant de la perspective d’une réduction de la semaine de travail, ils ont également reconnu le temps perdu pendant les négociations. Fernando Luján, vice-secrétaire général du syndicat politique de l’UGT, a souligné que les syndicats ne s’engageraient pas dans des discussions concernant les aides spécifiques aux entreprises et a exigé des sanctions appropriées pour les entreprises qui violent les nouvelles réglementations.
Intentions du gouvernement
M. Luján a également souligné la nécessité de mesures telles qu’une majoration de 25 pour cent de la rémunération des heures supplémentaires par rapport au taux horaire normal lors des négociations avec le gouvernement. Le gouvernement a pour objectif de finaliser un accord avec les syndicats, visant une semaine de travail de 37,5 heures au lieu des 38,5 heures initialement proposées.
Mise en œuvre et objectifs
Ce changement vise à améliorer le bien-être des travailleurs et la productivité. En outre, la négociation englobe les droits de déconnexion numérique et le contrôle en temps réel des heures de travail afin de garantir un suivi précis des heures de travail des employés par l’inspection du travail. L’objectif ultime du gouvernement est de promulguer la loi et de la faire entrer en vigueur au début de l’année 2025.
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