Les négociateurs du gouvernement fédéral se sont à nouveau réunis ce mardi matin à 10 heures. La journée de négociation sera courte, car le formateur Bart De Wever (N-VA) est attendu à 16 heures au bureau du roi pour y présenter un rapport intermédiaire. Il y demandera et obtiendra très probablement une toute dernière prolongation de sa mission.
Principaux renseignements
- Les négociateurs ont fait des progrès ces derniers jours, bien qu’une percée majeure reste hors de question.
- Le formateur Bart De Wever (N-VA) devrait néanmoins porter l’espoir jusqu’au roi. C’est là, à 16 heures, qu’il demandera une dernière prolongation de son mandat. L’objectif est d’atterrir en Arizona à la fin du mois de janvier.
- Après le marché du travail lundi, la journée d’aujourd’hui est surtout consacrée à la fiscalité. Mercredi, il sera éventuellement question des pensions.
Lundi, les négociateurs de la N-VA, du Vooruit, de cd&v, du MR et des Engagés se sont réunis pendant 12 heures. Il n’y a pas eu d’avancée majeure ou d’accord partiel dans le processus, mais il semble que de nombreux progrès aient été réalisés. Plus important encore, il n’y a pas eu de querelles majeures autour de la table. Cela est également nécessaire pour respecter l’échéance de fin janvier.
Bart De Wever pourra donc se rendre chez le roi avec un message relativement optimiste. Il doit s’y présenter à 16 heures. Lors de sa précédente visite, le roi avait indiqué qu’il attendait une percée. Il n’y en a pas encore, même si tout le monde autour de la table semble croire qu’un gouvernement devrait réussir ce mois-ci.
Fiscal
La journée de lundi aurait été principalement consacrée au marché du travail et à sa réforme. Aujourd’hui, les questions fiscales reviennent sur le tapis. Cela a déjà donné lieu à d’âpres discussions ces dernières semaines, notamment avec Georges-Louis Bouchez (MR) et cd&v et Vooruit.
La difficulté avec la question fiscale est que tout le monde autour de la table souhaite que les travailleurs aient plus d’argent pour que le travail soit rentable. Il ne devrait donc pas y avoir de nouveaux impôts ou d’impôts plus élevés. D’un autre côté, 20 milliards d’euros doivent encore être économisés. Il faudra donc procéder à des changements et c’est là que le bât blesse pour certains. M. Bouchez a semblé faire une concession à cet égard en début de semaine. Pour la première fois, il a déclaré que les « épaules les plus solides » pourraient être amenées à contribuer davantage.
Si les négociations sur la fiscalité progressent bien, le sujet des pensions sera abordé mercredi.
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