La formation du gouvernement bruxellois traverse une période mouvementée. Le formateur Georges-Louis Bouchez (MR) a la lourde tâche d’éteindre un nouveau feu politique d’ici le début de la semaine prochaine. Après une brève réunion jeudi soir, les partis Les Engagés, Groen, Vooruit et Open Vld ont chargé le président du MR de trouver une majorité du côté néerlandophone et francophone.
Principaux renseignements
- Les négociateurs bruxellois ne souhaitent plus poursuivre les négociations tant qu’une majorité n’aura pas été trouvée du côté néerlandophone et francophone.
- Le formateur Georges-Louis Bouchez (MR) a jusqu’au début de la semaine prochaine pour former une majorité viable.
- Pour ce faire, il doit trouver un quatrième parti néerlandophone. Il doit également convaincre le PS de revenir à la table des négociations.
La réunion qui s’est tenue jeudi après-midi au Brussels Information Point (BIP) était initialement destinée à examiner les nouveaux tableaux budgétaires. Mais au lieu de se concentrer sur les chiffres, la réunion s’est transformée en gestion de crise.
Le PS a envoyé son chat parce qu’il souhaite d’abord obtenir des excuses du président de l’Open Vld, Frédéric De Gucht. Ce dernier avait déclaré plus tôt cette semaine dans les médias que le PS était « accro aux dépenses ». Pour l’instant, le PS ne souhaite donc plus s’asseoir à la table des négociations avec l’Open Vld.
Double minorité
L’absence du PS confère au formateur Georges-Louis Bouchez (MR) une double mission. Les négociateurs des autres partis ont en effet indiqué qu’ils ne souhaitaient poursuivre les négociations que s’il existait une majorité viable.
Du côté néerlandophone, l’Open Vld, Vooruit et Groen sont pour l’instant présents à la table des négociations. Cela suffit pour former un budget, mais pas pour former un gouvernement. Comme Bouchez souhaite passer immédiatement à des discussions concrètes sur la formation du gouvernement, il souhaite disposer d’une majorité du côté néerlandophone dans les prochains jours. Du côté francophone, il y avait une majorité, mais il faut maintenant convaincre le PS de revenir.
Une tâche difficile
Les chances d’y parvenir semblent plutôt minces. La raison pour laquelle aucun nouveau gouvernement bruxellois n’a été formé au cours des dix-huit derniers mois est que les différents partis ont des vetos inconciliables. Si Bouchez parvient néanmoins à ramener le PS d’ici le début de la semaine prochaine et à démêler le nœud flamand, l’intention est que les négociateurs se réunissent immédiatement en conclave.
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