Plus de 550 jours après les élections, la formation du gouvernement bruxellois semble enfin avancer. Mardi, les dirigeants de sept partis se sont réunis pour la première fois pour une journée entière de discussions. Sous la houlette du formateur Yvan Verougstraete (Les Engagés), les négociateurs cherchent une issue à l’impasse politique.
Principaux renseignements
- Les représentants du PS, des Engagés, d’Ecolo, de DéFI, de Groen, de Vooruit et du cd&v ont négocié toute la journée de mardi à Bruxelles.
- Pour la première fois depuis longtemps, des signes positifs émanent de la table des négociations.
- Toutefois, pour obtenir une majorité viable, plusieurs autres partis ou indépendants sont encore nécessaires.
La réunion, qui a duré de 9 heures du matin à 17 heures, a rassemblé les délégations du PS, des Engagés, d’Ecolo, de DéFI, de Groen, de Vooruit et du cd&v. Chaque dirigeant de parti était assisté d’un « sherpa » ou d’un expert technique.
Bien que le chemin vers un accord soit encore long et que de nombreux obstacles politiques doivent être surmontés, des sources proches de Bruzz font état d’un revirement positif prudent. Il y aurait une nouvelle dynamique dans laquelle les partenaires se « redonnent mutuellement le sourire », une condition nécessaire après des mois d’immobilisme.
Casse-tête mathématique
Le formateur Verougstraete poursuit un double objectif. Premièrement, il souhaite convaincre le Parlement avec un budget pluriannuel solide. Or, la coalition actuelle de sept partis – la coalition dite « Guinness » – ne détient que 43 des 89 sièges à Bruxelles, soit une faible minorité.
Le président des Engagés espère toujours rallier Open Vld, qui compte deux sièges. L’intégration d’Open Vld est cruciale, notamment pour DéFI. Le négociateur et ministre en exercice, Bernard Clerfayt, a déclaré à la chaîne d’information LN24 que les libéraux sont indispensables pour orienter la coalition davantage à droite et, surtout, pour la rendre viable. Si les libéraux ne peuvent être convaincus, l’équipe Fouad Ahidar sera envisagée.
Du côté francophone, les partenaires actuels ne détiennent que 36 des 72 sièges. Les indépendants Fabian Maingain et Soulaimane El Mokadem doivent y apporter leur soutien.
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