Les négociateurs du MR, des Engagés, du PS, de Groen, de l’Open Vld et de Vooruit se sont à nouveau réunis mercredi à Bruxelles pour discuter des projets budgétaires. À l’issue de ces discussions, le dirigeant du MR, David Leisterh, se mettra au travail pour rédiger une nouvelle note budgétaire en tenant compte de toutes les remarques formulées. Celle-ci servira de base à la formation éventuelle d’un gouvernement, même si cela nécessitera la constitution d’une équipe supplémentaire de langue néerlandaise.
Principaux renseignements
- À Bruxelles, le MR, Les Engagés, le PS, Groen et Open Vld se sont réunis mercredi pour la troisième journée consécutive afin de négocier le budget.
- David Leisterh (MR) souhaite ensuite examiner toutes les remarques afin de rédiger une nouvelle note budgétaire.
- Pour former effectivement un nouveau gouvernement avec ce groupe, il manque encore un siège supplémentaire du côté néerlandophone.
Six partis – le MR, Les Engagés, le PS, Groen, Open Vld et Vooruit – se sont réunis pour la première fois lundi après-midi à l’invitation de David Leisterh (MR). L’objectif officiel de cette réunion est de trouver un budget pour 2026. Celui-ci doit contribuer à remédier à la situation financière difficile de Bruxelles.
Officieusement, on espère toutefois que les discussions budgétaires pourront servir de base à de véritables négociations de formation. La Région bruxelloise est désormais sans gouvernement depuis quinze mois.
Nouvelle note budgétaire
Les discussions budgétaires porteraient actuellement sur un budget pluriannuel. Le leader du PS, Ahmed Laaouej, a par exemple présenté un plan budgétaire jusqu’en 2029. Les autres négociateurs souhaitent également réduire le déficit budgétaire de Bruxelles d’un milliard d’euros.
David Leisterh a l’intention de prendre en compte toutes les remarques des autres partis autour de la table. Pour ce faire, il compte également sur les conseils de groupes de travail techniques. Cela devrait aboutir à une nouvelle note budgétaire sur laquelle les négociateurs pourront se baser.
Où en est le CD&V ?
Entre-temps, Groen, entre autres, reste frustré par le fait qu’il n’y ait pas de majorité néerlandophone à la table des négociations. Il manque en effet un siège pour y parvenir. La présence du cd&v pourrait résoudre ce problème, mais l’Open Vld s’y oppose.
« Je ne comprends pas ce qu’attend Frédéric De Gucht. L’Open Vld veut mettre de l’ordre à Bruxelles. Qu’il le fasse ! En tant que Bruxellois, nous devons former un gouvernement et taper du poing sur la table pour nous défendre », déclare Elke Van den Brandt (Groen) dans La Libre.
L’idée de De Gucht d’intégrer la N-VA à Bruxelles parce qu’elle fait également partie du gouvernement fédéral ne recueille pas le soutien de Van den Brandt. « Frédéric De Gucht dit en fait que Bart De Wever nous donnera de l’argent si nous le lui demandons gentiment. Mais non, cela n’arrivera pas ! Car le gouvernement fédéral connaît lui aussi de graves difficultés financières », conclut-elle.
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