Les grandes entreprises européennes annoncent des milliers de licenciements sur fond d’inflation et de conflit ukrainien


Les principales informations à retenir

  • 250 suppressions d’emplois prévues par la banque britannique TSB.
  • Plus de 3 000 postes seront supprimés chez l’opérateur de télécommunications suédois TELIA en 2024.
  • Unilever vise à supprimer un tiers de ses postes de bureau en Europe d’ici à la fin de 2025.

Les licenciements d’entreprises en Europe

Dans toute l’Europe, de nombreuses entreprises ont dû ajuster leurs effectifs en raison de l’inflation et du conflit en cours en Ukraine. C’est ce que rapporte Reuters.

Une liste de quelques exemples notables de licenciements est présentée ci-dessous.

L’industrie manufacturière et l’industrie touchée

PKP CARGO, la plus grande société de transport de marchandises de Pologne, a annoncé son intention de licencier 30 % de son personnel.

Le conglomérat allemand THYSSENKRUPP a annoncé son intention de licencier 450 personnes dans sa division de négoce de matériaux.

UMICORE, le spécialiste belge du recyclage des métaux, a annoncé qu’il réduirait de 14 % le nombre d’emplois au sein de sa division allemande de catalyseurs automobiles d’ici à 2027.

Réductions dans le secteur du commerce de détail et des services

La chaîne française de supermarchés CASINO a révélé son intention de supprimer entre 1 293 et 3 267 emplois dans le cadre de mesures d’optimisation financière.

Dyson, le fabricant d’aspirateurs, a annoncé la suppression d’environ 1 000 emplois dans le monde.

Unilever, un géant des biens de consommation, a annoncé en juillet qu’il supprimait un tiers des emplois de ses bureaux européens dans le cadre de ses efforts visant à rétablir la croissance et à renforcer la confiance des investisseurs.

Autres secteurs

La banque britannique TSB, détenue par Sabadell, souhaite réduire ses effectifs de 250 emplois.

L’opérateur de télécommunications suédois TELIA veut réduire ses effectifs d’environ 3 000 emplois d’ici à 2024.

Chez Vodafone Spain, 1 200 emplois seront supprimés. L’acquisition de la société par le groupe d’investissement Zegona Communications a entraîné d’importants changements dans la structure de l’entreprise et dans les effectifs.

L’entreprise pharmaceutique Bayer continue de supprimer des postes de direction dans le cadre d’une réorganisation interne.

D’autres séries de licenciements

Ces secteurs et entreprises sont loin d’être les seuls où des emplois seront supprimés. Des milliers d’emplois sont menacés, notamment chez nos voisins allemands (Deutsche Bahn, Infineon, UPM), néerlandais (Shell) et britanniques (Shell et Manchester United, club de première division britannique), mais de nombreuses autres séries de licenciements sont également prévues en Suisse et en Finlande, entre autres.

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus