Principaux renseignements
- Le département de la Sécurité intérieure (DHS) prévoit de mettre en place un nouveau programme dans le cadre duquel les jeunes migrants non accompagnés recevront 2 500 dollars (2 129 euros) pour retourner volontairement dans leur pays d’origine.
- Ce programme s’appuie sur des initiatives existantes destinées aux adultes sans papiers et devrait être plus rentable que les expulsions traditionnelles.
- Les défenseurs des immigrés s’inquiètent de la sécurité des enfants, estimant que le fait de les renvoyer dans des situations potentiellement dangereuses pourrait leur nuire.
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) prévoit de mettre en place un nouveau programme visant à encourager les jeunes migrants non accompagnés aux États-Unis à retourner volontairement dans leur pays d’origine. Selon des sources et une note interne obtenue par CNN, les adolescents éligibles recevront une aide financière unique de 2 500 dollars (2 129 euros) à leur arrivée dans leur pays d’origine.
Justice et paiement
L’option du départ volontaire sera d’abord proposée aux migrants âgés de 17 ans, après approbation par un juge de l’immigration. Le paiement sera effectué une fois que l’individu sera rentré dans son pays d’origine.
Cette dernière mesure s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour rapatrier les enfants migrants actuellement détenus par les États-Unis. Auparavant, le gouvernement avait déjà tenté de renvoyer des dizaines d’enfants guatémaltèques dans leur pays d’origine. Un juge fédéral a temporairement bloqué cette tentative en raison de préoccupations concernant la surveillance des parents et la sécurité des enfants à leur retour.
Préoccupations des défenseurs
Bien que le départ volontaire ait toujours été une option pour les mineurs non accompagnés, la décision du gouvernement de le promouvoir activement et de l’encourager financièrement a suscité l’inquiétude des partisans de l’immigration. Ils estiment que la sécurité des enfants doit passer avant tout. Ils craignent que le renvoi vers des situations potentiellement dangereuses ne fasse plus de mal que de bien.
En outre, l’administration a mis en œuvre des protocoles de contrôle plus stricts et d’autres mesures. Ces mesures font en sorte que les enfants restent plus longtemps dans les centres d’accueil avant d’être libérés.
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