Après avoir été supprimée en 2014, la période d’essai pourrait faire son retour l’année prochaine. Cela signifie que pendant les six premiers mois, les employeurs pourront licencier un employé avec un préavis d’une semaine seulement.
Principaux renseignements
- La période d’essai devrait reprendre au printemps 2026. Les parties du gouvernement fédéral sont parvenues à un accord à ce sujet.
- Grâce à la période d’essai, les employeurs et les employés pourront mettre fin à un contrat de travail au cours des six premiers mois avec un préavis d’une semaine seulement.
- Les organisations patronales sont favorables à ce système, mais les syndicats mettent en garde contre une « flexibilisation excessive du marché du travail »
Dans l’actualité : Le gouvernement De Wever a déjà révélé dans l’accord de coalition qu’il souhaitait réduire la période d’essai des travailleurs. Les partis de l’Arizona sont maintenant parvenus à un accord sur l’élaboration de ce plan, ce qui signifie que la période d’essai devrait faire son retour au printemps 2026. Ce système existait auparavant, mais il a été aboli en 2014.
- Plus précisément, l’employeur et l’employé pourront bientôt mettre fin à un contrat de travail au cours des six premiers mois avec un court délai de préavis d’une semaine.
- Actuellement, le délai de préavis pour une ancienneté de moins de 3 mois est d’une semaine, après quoi il devient systématiquement plus long.
- Les personnes qui ont été employées pendant 6 à 9 mois et qui sont licenciées ont désormais droit à un préavis de six semaines. Si vous démissionnez, le préavis est de 3 semaines.
- La réforme a été coulée dans un avant-projet de loi, qui va maintenant être soumis au Conseil d’État pour avis. Son introduction est prévue après le vote du Parlement, peut-être au printemps prochain.
- Le règlement susmentionné ne s’appliquera pas aux contrats en cours.
Les employeurs se félicitent de la réintroduction de la période d’essai
Zoom : Le gouvernement est convaincu que la période d’essai motivera les employeurs, et les PME en particulier, car elle réduit considérablement la frilosité et le risque financier lors de l’embauche de nouveaux employés, ce qui entraîne un abaissement du seuil d’embauche et une augmentation du nombre d’emplois.
- Les décideurs politiques peuvent déjà compter sur le soutien de l’association d’entreprises UNIZO. Cette dernière parle d’un « changement de donne » Selon l’organisation, les travailleurs demandent également une période d’essai.
- « Nous ne sommes pas les seuls à applaudir la décision. 70 pour cent des travailleurs en voient aussi clairement les avantages, selon les chiffres de notre partenaire Liantis. Seuls 18,7 pour cent des travailleurs sont opposés à cette mesure. La réintroduction est donc largement soutenue par les employeurs et les travailleurs », déclare Bart Buysse d’UNIZO.
- Il ajoute que la période d’essai permet aux deux parties de vérifier s’il y a adéquation. « L’employé peut partir plus tôt s’il estime que l’emploi ne lui convient pas. Dans le même temps, les employeurs évitent des procédures de licenciement longues et coûteuses en cas d’inadéquation », ajoute-t-il.
Mais : les syndicats ne sont pas très favorables à la période d’essai.
- « Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la flexibilisation continue du marché du travail, qui fait le jeu des employeurs », explique l’ACV dans une réaction au Het Nieuwsblad. « Pour les employés, cela signifie plus d’incertitude car ils peuvent être licenciés plus facilement. Au lieu d’une clause probatoire, le gouvernement opte pour une réduction générale de la protection contre le licenciement au cours des six premiers mois.
- Bert Engelaar, secrétaire général de la FGTB, dénonce en particulier l’absence de consultation sociale. « Il devient en effet très facile pour l’employeur de mettre quelqu’un à la porte avec un préavis d’une semaine », ajoute-t-il. « Il s’agit simplement d’une réduction brutale des coûts de licenciement.
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