Principaux renseignements
- Le bénéfice avant impôt de General Motors a chuté en raison des droits de douane.
- Les fortes ventes aux États-Unis ont soutenu les performances de General Motors.
- General Motors a ajusté son calendrier de lancement de véhicules électriques.
General Motors a annoncé un bénéfice ajusté avant impôts de 3 milliards de dollars (environ 2,56 milliards d’euros) pour le deuxième trimestre, en nette baisse par rapport aux près de 3,5 milliards de dollars (environ 2,99 milliards d’euros) enregistrés au premier trimestre. L’entreprise attribue ce recul aux droits de douane imposés par le président Trump, qui ont eu un impact de plus de 1 milliard de dollars (environ 854 millions d’euros) sur ses résultats, en dépit des efforts déployés pour en atténuer les effets.
Dans une lettre adressée aux actionnaires, la PDG Mary Barra a souligné la résilience de General Motors face aux défis posés par les politiques commerciales fluctuantes et les avancées technologiques. Elle a insisté sur l’engagement de l’entreprise à assurer sa rentabilité à long terme tout en s’adaptant à ces changements.
En mai, General Motors a révisé ses prévisions annuelles en raison de considérations tarifaires, anticipant un EBIT ajusté compris entre 10 milliards de dollars (environ 8,54 milliards d’euros) et 12,5 milliards de dollars (environ 10,68 milliards d’euros). Cette révision constitue une baisse par rapport à la prévision initiale de janvier, qui s’élevait à 13,7–15,7 milliards de dollars (environ 11,7–13,4 milliards d’euros) et ne tenait pas compte des droits de douane.
Solides ventes aux États-Unis malgré les tarifs douaniers
Malgré les vents contraires liés aux tarifs douaniers, General Motors a enregistré de fortes ventes aux États-Unis au cours du premier semestre de l’année, avec 974 000 véhicules vendus au cours du seul deuxième trimestre. Ces bons résultats s’expliquent en partie par le fait que les consommateurs ont anticipé les hausses de prix potentielles dues aux droits de douane.
General Motors prévoit un impact tarifaire net plus important dans les mois à venir en raison du calendrier des coûts tarifaires indirects. Les analystes de Deutsche Bank ont salué la discipline de General Motors en matière de gestion des stocks et des coûts, malgré son empreinte manufacturière moins favorable que celle de Ford.
Alors que General Motors visait initialement une gamme de véhicules entièrement électriques d’ici 2035, elle a depuis ajusté son calendrier, reconnaissant que la demande des consommateurs pour les véhicules électriques a été plus lente que prévu.

