Le nombre de demandes d’asile en Belgique est en forte baisse, avec une diminution prévue de 38 pour cent en octobre par rapport à l’année dernière. La ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), a donc annoncé sur VTM NIEUWS que le gouvernement allait commencer à supprimer l’hébergement des demandeurs d’asile dans des hôtels.

Principaux renseignements

• Le nombre de demandes d’asile en Belgique a fortement diminué ces derniers mois.
• Il est difficile de savoir si cette baisse est le résultat de la politique du gouvernement fédéral ou d’une tendance générale en Europe.
• En raison de la baisse des demandes d’asile dans notre pays, la ministre de l’Asile et de la Migration, Anneleen Van Bossuyt (N-VA), a décidé de mettre fin à l’accueil des demandeurs d’asile dans les hôtels.

La tendance à la baisse du nombre de demandes d’asile se poursuit. La ministre Van Bossuyt s’attend à ce que le nombre total de demandes cette année soit inférieur aux 40 000 enregistrées l’année dernière. En octobre, la baisse serait même de 38 % par rapport à l’année dernière.

Van Bossuyt invoque la politique d’asile du gouvernement actuel pour expliquer ces chiffres. Les détracteurs soulignent les données de l’Union européenne qui montrent que le nombre de demandes dans l’ensemble de l’UE est en baisse depuis septembre dernier. Selon la ministre, notre pays dépasse toutefois la tendance européenne.

Accueil dans des hôtels

Maintenant que le nombre de demandes d’asile diminue, Van Bossuyt a commencé à supprimer progressivement l’accueil controversé des demandeurs d’asile dans des hôtels. Selon la ministre, l’accueil dans des hôtels était une « mesure d’urgence prise par le gouvernement précédent » qui n’est plus justifiable aujourd’hui. « L’hébergement doit rester digne mais sobre : offrir un toit, pas des chambres d’hôtel », a-t-elle déclaré. « Cela donne une mauvaise image aux citoyens et a un effet d’appel. »

Actuellement, environ 380 personnes sont encore hébergées dans des hôtels. La ministre souhaite mettre fin à cet hébergement « dès que possible », puis fermer les initiatives d’accueil locales et enfin les centres collectifs.