Principaux renseignements
- Une majorité de personnes interrogées à travers quatre nations voient un besoin d’amélioration au sein de leurs systèmes financiers locaux.
- Les résidents expriment des préoccupations concernant l’équité, la centralisation et la lutte pour gagner et épargner des revenus, certains pays affichant des préoccupations plus importantes que d’autres.
- 70 pour cent considèrent les crypto-monnaies et la blockchain comme des outils permettant d’atteindre une plus grande autonomie financière.
Une récente étude de Coinbase, menée par Ipsos, se penche sur la perception publique des cryptocurrencies et de la technologie blockchain en Argentine, au Kenya, aux Philippines et en Suisse. Ces quatre nations, sélectionnées pour leurs circonstances socio-économiques très différentes, ont été interrogées pour comprendre comment ces technologies sont perçues et leur impact potentiel sur la vie des individus.
L’enquête a porté sur 4 000 adultes de ces pays, mettant en évidence des thèmes communs malgré la diversité des situations géographiques, des cultures et des réalités économiques. Une similitude frappante est apparue : les résidents des quatre nations perçoivent un besoin d’amélioration dans leurs systèmes financiers locaux. Ils décrivent souvent ces systèmes comme étant « lents », « coûteux », « instables » et manquant d’innovation.
Préoccupations clés
L’étude révèle plusieurs préoccupations clés partagées par les personnes interrogées : l’équité (y compris la discrimination), la centralisation, la diminution de la valeur de la monnaie nationale et la lutte pour gagner et épargner un revenu suffisant. Bien que ces préoccupations soient très répandues, leur répartition varie d’un pays à l’autre. Le Kenya et les Philippines se montrent plus préoccupés par la centralisation, la discrimination et les disparités salariales. La Suisse se montre moins préoccupée par ces questions, mais fait preuve de prudence à l’égard de la dépendance du gouvernement envers les banques. L’Argentine se distingue par une grande méfiance à l’égard des institutions financières et des difficultés à épargner de l’argent.
Désir d’autonomie financière
L’étude souligne le désir d’une plus grande autonomie financière chez les personnes interrogées. Une majorité importante (70 pour cent) considère les crypto-monnaies et la blockchain comme des outils permettant d’atteindre cet objectif, qu’ils possèdent déjà ou non des crypto. Alors que la Suisse montre un intérêt moindre pour les crypto par rapport aux autres pays, même ceux qui ne détiennent pas de crypto estiment qu’elles offrent un contrôle accru sur leurs finances.
Dans l’ensemble, l’étude indique une forte corrélation entre l’insatisfaction à l’égard des systèmes financiers existants et le soutien aux crypto-monnaies et à la technologie blockchain. Des pays comme le Kenya et les Philippines, confrontés à des défis économiques plus importants, affichent des niveaux d’enthousiasme plus élevés pour ces technologies. Cela suggère que les régions ayant un accès limité aux services bancaires traditionnels peuvent se tourner vers les crypto comme une alternative viable.
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