Les banques « too big to fail » sont les grandes gagnantes de la crise bancaire

La chute de First Republic et la reprise de ses actifs par JP Morgan est une nouvelle démonstration de force des grandes banques, qui profitent de la crise.

Pourquoi est-ce important ?

Les banques "too big to fail" font référence aux banques qui ont dû être sauvées durant la crise de 2008-2009 par les pouvoirs publics, car trop importantes que pour les laisser tomber en faillite. Ces mastodontes rachètent aujourd'hui au rabais leurs plus petits concurrents, bien ennuyés par la montée des taux d'intérêt et victimes de bank run. Certains parlent même de braquage des temps modernes.

Dans l'actu : JP Morgan s'empare de First Republic.

  • Comme d'autres avant elle, First Republic n'a pu résister à un bank run : 100 milliards de dollars retirés en quelques semaines, soit la moitié de ses dépôts.
  • La publication des résultats du 1er trimestre de la banque ont fait chuter le cours de l'action de 90%.
  • Les autorités n'ont eu d'autres choix que de prendre le contrôle de la banque.
  • JP Morgan et son "master of the universe" Jamie Dimon ont sauté sur l'occasion
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