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Les alliés de l’OTAN rassurés sur le soutien militaire américain

Les alliés de l’OTAN rassurés sur le soutien militaire américain
Omar Havana/Getty Images

Principaux renseignements

  • Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a déclaré que tout changement d’orientation des États-Unis vers l’Asie serait le fruit d’un effort coordonné.
  • Aucune réduction des troupes américaines stationnées en Europe n’est prévue dans l’immédiat, bien que les médias aient laissé entendre le contraire.
  • Les pays européens ont été invités à augmenter leurs dépenses de défense pour atteindre l’objectif de 5 pour cent du PIB.

Les alliés européens ont été rassurés quant à l’avenir de la présence militaire américaine sur le continent. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a souligné que tout changement d’orientation des États-Unis vers l’Asie ferait l’objet d’un effort coordonné. Cette déclaration vise à apaiser les inquiétudes croissantes au sein de l’Europe concernant l’unité transatlantique, compte tenu notamment des récentes critiques de l’administration américaine invitant les pays européens à assumer une plus grande part de responsabilité dans leur propre défense.

Bien que les médias aient fait état d’une réduction potentielle des troupes américaines stationnées en Europe, Rutte a précisé qu’il n’y avait pas de plan immédiat en ce sens. Il a reconnu la nécessité pour les États-Unis de s’engager sur différents théâtres mondiaux en raison de leur statut de superpuissance. Le principe de transparence et de collaboration au sein de l’alliance a été mis en exergue, garantissant que tout ajustement stratégique serait effectué conjointement.

Engagement des États-Unis envers l’OTAN

Soutenant la position de l’OTAN, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a qualifié d’exagérées les informations faisant état de réductions de troupes, mais il a souligné la nécessité pour les pays européens d’augmenter leurs dépenses de défense. Il a réitéré l’appel lancé aux membres de l’OTAN pour qu’ils consacrent 5 pour cent de leur PIB à la défense, ce qui représente un bond significatif par rapport à l’objectif actuel de 2 pour cent qu’aucun pays membre n’atteint actuellement.

Réitérant l’engagement des États-Unis envers l’alliance, le département d’État américain a souligné que la position du président Trump n’était pas contre l’OTAN elle-même, mais plutôt contre une OTAN qui n’a pas les capacités nécessaires pour remplir ses obligations conventionnelles. Il a insisté sur la poursuite de l’engagement actif des États-Unis au sein de l’alliance.

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