La dernière enquête de la Banque nationale sur le comportement financier des ménages belges donne quelques indications sur l’inégalité des richesses dans notre pays.
- Le patrimoine médian des ménages belges s’élève à 242 400 euros. Il s’agit de la somme des actifs financiers (épargne et investissements), des biens immobiliers et autres possessions (comme une voiture), moins les dettes en cours (principalement les prêts immobiliers).
- La médiane est le montant de la richesse qui se situe exactement au milieu, entre la richesse la plus petite et la richesse la plus élevée. Elle ne doit pas être confondue avec la moyenne, qui peut être fortement déformée par des richesses très importantes.
- La richesse des 10 % les plus riches est 3,5 fois supérieure à celle du ménage médian, et 300 fois supérieure à celle des 10 % les plus pauvres, a calculé la Banque nationale.
- L’étude suggère également que la richesse des plus riches est certainement sous-estimée, simplement parce que les super-riches participent rarement aux enquêtes.
- Une ventilation par âge montre que la richesse nette est la plus élevée chez les 55-64 ans. Ce n’est pas surprenant : ils ont constitué leur épargne-pension et ont souvent remboursé leur maison.
- Environ 3 % des ménages belges ont des actifs négatifs, ce qui signifie que leurs dettes sont supérieures à leurs actifs financiers et immobiliers.
- L’immobilier est la composante la plus importante du patrimoine des ménages belges. Environ 18 % des ménages possèdent une résidence secondaire ou un investissement immobilier supplémentaire en plus de leur propre maison.
- Les effets de la crise Corona sur la richesse sont restés limités : 80 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir été impactées significativement par le Covid sur leur richesse ou leurs revenus.
- Tant la répartition des revenus que celle de la fortune sont restées relativement constantes entre 2017 et 2020-2021, conclut la Banque nationale.
(BL)