Principaux renseignements
- KNDS, un entrepreneur franco-allemand du secteur de la défense, envisage de s’introduire en bourse en 2026 et le gouvernement allemand pourrait acquérir une participation minoritaire.
- L’introduction en bourse fournira des fonds pour des acquisitions et attirera des investisseurs européens.
- Jean-Paul Alary, PDG de KNDS, cible la France, l’Allemagne et l’Italie comme marchés cruciaux et ouvre la voie à des acquisitions en Italie malgré les échecs précédents.
L’entreprise franco-allemande de défense KNDS envisage de s’introduire en bourse en 2026 et le gouvernement allemand pourrait devenir actionnaire. Le PDG Jean-Paul Alary a confirmé des discussions avec le gouvernement allemand concernant l’acquisition d’une participation minoritaire de blocage. Il juge logique que le gouvernement s’implique et souligne l’importance qu’un investisseur allemand solide participe à la structure actionnariale de l’entreprise.
Avantages potentiels et acquisitions futures
La direction du groupe de défense franco-allemand a chargé Alary de préparer l’introduction en bourse, même si elle n’a pas encore pris de décision définitive. Ce dernier y voit plusieurs avantages potentiels, tels que l’ouverture du capital à des actionnaires de référence d’autres pays européens et la mobilisation de fonds pour des acquisitions ambitieuses.
Alary envisage des acquisitions en Italie, malgré l’échec récent des offres sur Iveco Defence et une coentreprise entre Leonardo et Rheinmetall. Il considère la France, l’Allemagne et l’Italie comme des marchés clés pour la présence européenne du groupe de défense.
Élimination des concurrents et des alternatives potentielles
Interrogé sur d’éventuels investisseurs, Alary a écarté le concurrent Rheinmetall en raison de divergences stratégiques. Il a également exclu Airbus et Thales comme options viables. Tandis que Rheinmetall cherche à se diversifier, KNDS souhaite se concentrer exclusivement sur la production de systèmes terrestres. Alary a proposé des investisseurs privés comme alternative possible.
Le groupe de défense prévoit d’annoncer dans les prochaines semaines la nomination d’un nouveau président du conseil de surveillance, puis de décider de la nouvelle structure du capital. (fc)
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