Le casse-tête climatique de l’Afrique: escalade des coûts et des pertes économiques


Principaux enseignements

  • Les températures en Afrique ont augmenté plus rapidement que la moyenne mondiale.
  • Les pertes économiques liées au climat en Afrique sont estimées à 2 pourcent-5 pourcent du produit intérieur brut.
  • L’Afrique doit investir 30 à 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie pour s’adapter au changement climatique.

L’Afrique est confrontée à des coûts croissants en raison de la hausse des températures. Le continent subit de plein fouet les effets du changement climatique, les nations étant obligées d’allouer jusqu’à 9 pourcent de leur budget à la lutte contre les phénomènes météorologiques extrêmes. Bien qu’elle émette moins de gaz à effet de serre, l’Afrique a vu ses températures augmenter plus rapidement que la moyenne mondiale.

Conséquences et pertes économiques

Les pays africains subissent des pertes économiques de 2 à 5 pourcent de leur produit intérieur brut en raison de vagues de chaleur meurtrières, d’inondations, de cyclones et de sécheresses prolongées. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime que l’Afrique subsaharienne devra investir 30 à 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie pour s’adapter à l’évolution du climat.

Investissements dans l’adaptation au climat

L’OMM exhorte les gouvernements à donner la priorité aux investissements dans les services météorologiques et hydrologiques et à renforcer les systèmes d’alerte précoce afin de sauver des vies. Lors de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat (COP), les pays africains étudient les possibilités de s’assurer une plus grande part du financement mondial de la lutte contre le changement climatique. Bien que le continent ait bénéficié d’un financement accru pour les projets liés au climat, il reçoit toujours moins de 1 pourcent du financement mondial annuel pour le climat.

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