Principaux renseignements
- L’économie britannique a progressé de 0,3 pour cent au cours du deuxième trimestre, dépassant les attentes des analystes malgré les nouveaux tarifs douaniers américains.
- La croissance a été principalement tirée par le secteur des services, y compris les contributions de la programmation informatique, des soins de santé et de la location de véhicules.
- Un accord commercial entre Londres et Washington a permis d’atténuer l’impact des droits de douane américains sur les exportations britanniques.
L’économie britannique a fait preuve de résilience au cours du deuxième trimestre, défiant les attentes en augmentant à un taux de 0,3 pour cent malgré l’imposition de nouveaux tarifs douaniers américains. Cette performance a dépassé les prévisions des analystes qui tablaient sur une croissance de 0,1 pour cent et fait suite à une croissance plus forte de 0,7 pour cent au premier trimestre.
Une croissance positive au milieu des défis
La ministre des finances, Rachel Reeves, a pris acte des chiffres économiques positifs tout en soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour créer une économie qui profite à tous les travailleurs. L’Office des statistiques nationales (ONS) a attribué la croissance principalement au secteur des services, soulignant les contributions de la programmation informatique, des soins de santé et de la location de véhicules.
La construction et les services ont compensé une baisse de la production, contribuant à une croissance globale du PIB de 0,4 pour cent en juin, après de légères contractions en avril et en mai. Les experts ont salué cette évolution positive, tout en reconnaissant les défis auxquels le gouvernement est confronté pour stimuler une croissance économique soutenue.
L’accord commercial atténue l’impact des tarifs
Alors que le taux de chômage a atteint son plus haut niveau depuis quatre ans (4,7 pour cent) au deuxième trimestre, en partie à cause de l’augmentation des taxes sur les entreprises et des droits de douane américains, un accord commercial entre Londres et Washington a permis d’en atténuer l’impact. Cet accord a entraîné une réduction des prélèvements sur certains produits fabriqués au Royaume-Uni et importés par les États-Unis, ce qui a permis à la production manufacturière de rebondir en juin.
Malgré cette amélioration, les exportations de biens vers les États-Unis ont connu une baisse significative, atteignant leur plus bas niveau depuis février 2022. Les inquiétudes concernant l’impact à long terme des droits de douane américains demeurent, ce qui a conduit la Banque d’Angleterre à réduire récemment son taux d’intérêt directeur. Les économistes préviennent que la faiblesse de l’économie mondiale et les futures augmentations potentielles d’impôts pourraient continuer à poser des problèmes à la croissance du PIB britannique.
Les indicateurs économiques positifs pourraient inciter la Banque d’Angleterre à adopter une approche plus prudente en ce qui concerne de nouvelles réductions des taux d’intérêt dans les mois à venir.
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