Principaux renseignements
- Les demandes d’allocations chômage ont atteint leur niveau le plus bas en quatre mois la semaine dernière.
- Les embauches ont diminué et les offres d’emploi ont également baissé, ce qui suscite des inquiétudes quant à un ralentissement potentiel du marché du travail.
- L’économie américaine devrait continuer à croître à un taux annualisé d’environ 3 pourcent au troisième trimestre.
Le marché de l’emploi montre des signes de résistance
Le nombre d’Américains ayant déposé de nouvelles demandes d’allocations de chômage est tombé la semaine dernière à son plus bas niveau depuis quatre mois, ce qui indique une croissance robuste de l’emploi en septembre. Ces données économiques renforcent l’idée que l’économie américaine a poursuivi son expansion au cours du troisième trimestre. Le département du travail a indiqué que les demandes d’allocations de chômage ont atteint 219 000 pour la semaine se terminant le 14 septembre, ce qui représente une baisse significative par rapport aux semaines précédentes et le niveau le plus bas depuis le mois de mai. Les économistes avaient prévu que les demandes se situeraient autour de 230 000, rapporte Reuters.
Inquiétudes concernant un ralentissement potentiel du marché du travail
Malgré ces bonnes nouvelles, un ralentissement potentiel du marché du travail suscite des inquiétudes. Les embauches ont diminué et les offres d’emploi ont également baissé, ce qui fait craindre un affaiblissement de la conjoncture économique. Toutefois, les licenciements restent peu nombreux, ce qui contribue à maintenir la vigueur des dépenses de consommation, qui sont cruciales pour la croissance économique globale.
La forte croissance économique se poursuit
Les estimations actuelles prévoient un taux de croissance annualisé d’environ 3 pourcent pour le troisième trimestre. Cela fait suite à une solide performance au deuxième trimestre avec un taux de croissance de 3 pourcent, dépassant le taux de croissance potentiel à long terme et non inflationniste de la Réserve fédérale de 1,8 pourcent. La Réserve fédérale a procédé à d’importantes augmentations des taux d’intérêt en 2022 et 2023 pour lutter contre l’inflation.
Le marché du travail reste en difficulté
Bien que les demandes initiales aient fluctué depuis qu’elles ont chuté d’un sommet de 11 mois à la fin du mois de juillet, ce que les économistes ont largement attribué à des fermetures temporaires d’usines dans l’industrie automobile, elles suivent généralement la tendance de l’année dernière. Les experts suggèrent que les problèmes de désaisonnalisation pourraient influencer ces fluctuations. Dans son récent discours, le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a reconnu les indicateurs positifs du marché de l’emploi, mais a souligné la nécessité de rester vigilant.
Taux hypothécaires et ventes de logements
Cependant, le marché du logement reste confronté à des défis. Malgré l’amélioration de l’offre, les prix élevés des logements dissuadent les acheteurs potentiels. Les ventes de logements existants ont chuté de 2,5 pourcent en août, atteignant leur niveau le plus bas en dix mois, selon la National Association of Realtors. Le prix médian des logements existants a atteint un niveau record en août, à 416 700 dollars, sous l’effet d’une inflation persistante et d’un stock limité.
Impact sur les prix des logements
Si la baisse des taux hypothécaires, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis plus d’un an, peut inciter davantage de propriétaires à vendre leur bien, elle peut également stimuler la demande, ce qui risque de dépasser l’offre et de maintenir les prix des logements à un niveau élevé.
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