Principaux renseignements
- 53 pour cent des chefs d’entreprise belges accordent la priorité à la vente à un partenaire belge, tandis que 16 pour cent seulement privilégient un acheteur étranger.
- En négligeant les acheteurs internationaux, ils ratent des occasions d’obtenir des avantages uniques tels que l’exploitation des liens de la Belgique avec les Pays-Bas et la France.
- Même s’ils envisagent de regarder au-delà des frontières nationales, 56 pour cent des entrepreneurs belges préfèrent toujours vendre à une entité belge.
Bien que 61 pour cent des entreprises belges aient envisagé de vendre à une entité étrangère l’année dernière, il existe une forte préférence pour les acheteurs nationaux. Un récent Marktlink Monitor a révélé que 53 pour cent des chefs d’entreprise belges donnent la priorité à la vente à une partie belge, tandis que seulement 16 pour cent favorisent un acheteur étranger. Cette tendance peut être attribuée à des facteurs tels que la familiarité avec le marché belge et les préoccupations concernant les différences culturelles, les barrières linguistiques et les complexités juridiques potentielles.
Cependant, Steven Meuldermans, associé gérant de Marktlink Belgium, souligne que le fait de négliger les acheteurs internationaux représente des opportunités manquées. Il souligne que si les partenariats nationaux sont courants, une perspective internationale offre des avantages uniques. La Belgique est souvent considérée par les investisseurs étrangers comme une porte d’entrée stratégique vers d’autres marchés européens, grâce à ses liens avec les Pays-Bas et la France. Sa taille raisonnable et son multilinguisme la rendent également attrayante pour les entreprises en expansion dans toute l’Europe.
Priorités des chefs d’entreprise belges
Malgré ces avantages, 74 pour cent des entrepreneurs belges estiment que leur pays offre un potentiel de croissance suffisant, ce qui les conduit à se concentrer principalement sur des partenaires nationaux lors d’acquisitions. 56 pour cent préfèrent encore vendre à une entité belge, même si 81 pour cent ont envisagé de regarder au-delà des frontières nationales l’année dernière.
M. Meuldermans estime que dans un petit pays comme la Belgique, les entreprises doivent finir par élargir leurs horizons, en particulier dans les secteurs où le marché local est saturé et où l’internationalisation constitue une étape logique. Marktlink, fort de son expérience en matière de transactions transfrontalières dans sept pays européens, comprend les complexités des transactions internationales.
Maximiser le potentiel de croissance
La société dispose d’un réseau et d’une expertise qui peuvent aider les entreprises à naviguer efficacement dans les intérêts étrangers. Meuldermans recommande aux entreprises belges d’envisager au moins les opportunités internationales et de rechercher des conseils professionnels afin de maximiser les gains potentiels de toute acquisition.
Avec un soutien adéquat, les entreprises belges peuvent tirer parti des marchés nationaux et internationaux, en bénéficiant des diverses opportunités de croissance disponibles. Si les Pays-Bas voisins, avec leur langue commune et leur proximité, constituent souvent la première étape pour les entreprises flamandes, d’autres sites européens présentent également des perspectives prometteuses pour les entreprises belges en quête d’une croissance accélérée ou d’une maximisation de la valeur.
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