Le vice-Premier ministre Maxime Prévot (Les Engagés) tempère les ambitions budgétaires

Selon le vice-Premier ministre Maxime Prévot (Les Engagés), il n’est pas judicieux de vouloir réduire le déficit budgétaire à 3 pour cent du produit intérieur brut (PIB). Il va ainsi à l’encontre des ambitions du Premier ministre Bart De Wever (N-VA).


Principaux renseignements

  • Le vice-Premier ministre Maxime Prévot (Les Engagés) souhaite que le gouvernement fédéral prévoie plus de temps pour ramener le déficit budgétaire à 3 pour cent du produit intérieur brut (PIB).
  • Il craint que des mesures d’austérité trop sévères ne nuisent à la compétitivité et à la consommation.
  • Prévot s’oppose ainsi à ses partenaires de coalition, le MR et la N-VA.

Le gouvernement fédéral, formé au début de l’année après des négociations difficiles sur les mesures d’austérité, est immédiatement confronté à une nouvelle épreuve budgétaire. Les discussions sur le budget 2026 ont commencé et, une fois de plus, des économies considérables sont nécessaires pour remédier à la mauvaise santé des finances publiques.

Les négociations à ce sujet se déroulent également dans la presse. Alors que selon Het Laatste Nieuws, le gouvernement parle de 12 milliards d’euros, le MR et la N-VA veulent économiser davantage. « Notre ambition reste de terminer avec un déficit budgétaire de 3 pour cent », a déclaré cette semaine la présidente de la N-VA, Valerie Van Peel.

Maxime Prévot

Elle souhaite atteindre cet objectif d’ici 2030, mais selon le vice-Premier ministre Maxime Prévot, ce n’est pas la meilleure idée. C’est ce qu’il a déclaré à la RTBF. « De mon point de vue, maintenir l’objectif de 3 pour cent semble aujourd’hui excessif. Nous demandons un peu de souplesse, par exemple jusqu’en 2032 », a-t-il déclaré.

Le ministre des Engagés craint que des économies plus importantes ne nuisent à la compétitivité des entreprises et à la consommation des ménages. Prévot indique toutefois que toutes les possibilités d’économies doivent être étudiées.

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