Principaux renseignements
- Les consommateurs belges courent un risque financier considérable en raison des escroqueries en ligne, avec des pertes qui s’élèvent déjà à plus de 5 millions d’euros cette année.
- Les détaillants en ligne proposant des prix exagérément bas et de faux services d’urgence sont des types d’escroquerie courants.
- Les consommateurs devraient examiner attentivement les adresses des sites web pour vérifier la sécurité (https://) et les noms de domaine mal orthographiés, tout en se méfiant des prix extrêmement bas ou des offres limitées dans le temps.
D’ici 2025, les consommateurs belges devraient perdre plus de 5 millions d’euros à cause de boutiques en ligne frauduleuses et de vendeurs peu scrupuleux. La majorité de ces cas concerne des sites web avec des extensions étrangères telles que .com, et seulement 7 pour cent concernent des sites belges. C’est ce qui ressort des données du Service public fédéral Économie (SPF Économie) demandées par cestnous.be à l’approche du Black Friday. Cestnous.be est une marque de DNS Belgium, le gestionnaire technique des noms de domaine .be.
Types d’escroqueries en ligne
Les escroqueries signalées concernent principalement des détaillants en ligne qui proposent des prix incroyablement bas mais ne livrent jamais les marchandises. Parmi les autres escroqueries courantes, citons les faux services d’urgence tels que les serruriers ou les nettoyeurs de canalisations, ainsi que les pharmacies en ligne qui vendent des médicaments illégaux.
Rien que cette année, l’Office fédéral de l’économie a reçu plus de 4 500 signalements de sites web suspects, ce qui a entraîné une perte totale de 5 128 007 euros. Parmi les noms de domaine signalés, le .com était de loin le plus fréquent (1.649 signalements), suivi du .nl (538). Seuls 317 rapports concernaient des noms de domaine belges.
Malgré cela, la connaissance des noms de domaine reste limitée. Seuls 27 pour cent des Belges savent exactement ce qu’est un nom de domaine, tandis que 18 pour cent ne prêtent jamais attention à l’extension d’un site web.
Reconnaître les magasins en ligne suspects
Bien qu’aucune méthode ne soit infaillible, il existe des signes avant-coureurs que les consommateurs peuvent surveiller :
- Vérifiez l’adresse web. Une connexion sécurisée (https://) n’est pas une garantie de fiabilité ; les sites non sécurisés doivent faire l’objet d’une attention particulière.
- Faites attention aux noms de domaine mal orthographiés ou imités. Les escrocs utilisent souvent des adresses qui ressemblent beaucoup à celles de marques connues.
- Méfiez-vous des prix extrêmement bas ou des offres limitées dans le temps. Il s’agit de leurres classiques utilisés par les fraudeurs.
- Vérifiez les informations de contact. Les sites web dignes de confiance fournissent une adresse physique, un numéro de TVA, une adresse électronique et un numéro de téléphone.
- En cas de doute, recherchez des sources indépendantes qui confirment la légitimité de la boutique en ligne.
Le SPF Économie souligne que les pertes signalées ne représentent probablement qu’une fraction des cas de fraude réels, car de nombreuses victimes ne déposent pas de plainte.
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