Principaux renseignements
- Marco Rubio a rencontré les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN pour aborder les principales priorités.
- L’augmentation des investissements en matière de défense entre les pays alliés est encouragée, de même que l’instauration de la paix en Ukraine.
- Les politiques de l’administration Trump ont créé des défis sans précédent pour l’OTAN, en remettant en question la défense collective et en modifiant la politique des États-Unis sur l’Ukraine.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio s’est rendu à Bruxelles du 2 au 4 avril pour participer à des discussions sur l’instauration de la paix en Ukraine et définir les grandes priorités de l’OTAN. Le premier jour, il s’est entretenu avec les ministres des affaires étrangères de l’OTAN.
Cette visite s’est déroulée dans un contexte d’inquiétude accrue parmi les alliés euro-atlantiques face à la tendance du président Trump à renforcer ses liens avec le président russe Vladimir Poutine. Cette inquiétude est amplifiée par les récents commentaires désobligeants adressés aux membres de l’OTAN que sont le Canada et le Danemark, qui coïncident avec la mise en œuvre de nouveaux droits de douane américains à l’encontre de divers pays.
Priorités de l’OTAN en matière de sécurité
La porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a souligné la participation de M. Rubio à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN, au cours de laquelle ont été abordées les priorités de l’alliance en matière de sécurité. Ces priorités comprennent l’encouragement à l’augmentation des investissements en matière de défense parmi les nations alliées et la garantie d’une paix durable en Ukraine.
Le voyage de Rubio coïncide avec une période de défis sans précédent pour l’OTAN, le président Trump ayant publiquement remis en question le principe de la défense collective et menacé d’annexer le Groenland au Danemark, un autre membre de l’OTAN. En outre, l’administration Trump a considérablement modifié la politique des États-Unis à l’égard de l’Ukraine, promettant un accord de paix rapide tout en exerçant une pression sur Kiev par le biais d’une suspension temporaire de l’aide militaire. Les pressions exercées sur Moscou ont été limitées, hormis les menaces de droits de douane sur le pétrole russe.
Poursuite des missions militaires précédentes
Notamment, le président Trump n’a approuvé aucun nouveau programme d’aide militaire à l’Ukraine, se contentant de poursuivre les livraisons de matériel déjà approuvées sous son prédécesseur, l’ancien président Joe Biden. L’administration a également souligné la nécessité pour les pays européens d’assumer la responsabilité de leur propre sécurité et de celle de l’Ukraine, en les exhortant à augmenter leurs dépenses de défense à hauteur de 5 pour cent du PIB.
Au cours de sa visite, Rubio a également prévu de discuter de la menace commune que représente la Chine pour les alliances euro-atlantique et indo-pacifique lors d’une session de l’OTAN avec des représentants des pays partenaires de l’Indo-Pacifique.
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