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Pep Guardiola et José Mourinho, les deux entraîneurs de football les plus performants du monde, peuvent passer plus de temps à lire des magazines de mode qu’à analyser les adversaires de leurs équipes, peut-on conclure de l’étude publiée dans l’International Journal of Sport Psychology.
Les chercheurs ont demandé à 97 hommes et femmes d’observer et de donner leurs réactions à une série de photos sur lesquelles on voyait différents entraineurs immobiles. Certains de ces entraineurs étaient minces et vêtus de costumes, d’autres étaient plus trapus et habillés d’un survêtement, et vice-versa.
Les participants les ont jugés de la façon suivante :
✔ Les entraineurs les plus corpulents en costume étaient jugés les plus mauvais pour motiver, développer la technique, construire le mental des footballeurs et développer une stratégie de jeu ;
✔ Les entraineurs minces en survêtement étaient les mieux notés en termes de technique et de construction de la personnalité des joueurs, des qualités qui sont surtout importantes à l’entrainement.
En revanche, la tenue des entraîneurs minces n’avait pas d’influence sur la perception qu’ils donnaient de leur capacité à motiver les joueurs.
« Les premières impressions peuvent avoir un effet puissant et durable, quelque soit la rapidité avec laquelle ces jugements sont faits. D’après cette recherche, nous savons que les sportifs prennent des décisions instantanées concernant leurs adversaires en se basant sur leurs premières impressions. Ces impressions influencent souvent les attentes en matière de performances qui aboutiront au succès ou à l’échec », conclut le Dr Thelwell, l’un des chercheurs à l’origine de ces travaux.
Les entraineurs minces que l’on voit en costume lors des apparitions publiques, comme l’entraineur du Bayern de Munich ou celui de Chelsea, sont donc ceux qui obtiennent le plus grand respect des joueurs de leurs équipes. Les jours d’entrainement, ils doivent simplement revêtir un survêtement pour sembler être de meilleurs formateurs.
