Principaux renseignements
- Le gouvernement britannique sollicite l’avis du public sur la réglementation des véhicules auto-conduits par le biais d’un système d’autorisation pour les services automatisés de transport de passagers.
- Les véhicules autopilotés visent à réduire les collisions routières, à élargir les choix en matière de transport et à améliorer la mobilité des personnes incapables de conduire.
- La consultation soutient l’initiative « Plan for Change », qui vise à créer des emplois, à attirer des investissements et à développer une industrie de la voiture autonome de 42 milliards de livres sterling (48 milliards d’euros) d’ici à 2035.
Le gouvernement britannique sollicite activement l’avis du public et de l’industrie pour façonner l’avenir des véhicules autonomes. Un processus de consultation, qui se déroule jusqu’au 28 septembre 2025, vise à garantir que ces véhicules sont sûrs et accessibles avant leur lancement prévu l’année prochaine.
Au cœur de cette initiative se trouve le régime d’autorisation des services de transport automatisé de passagers (APS). Il s’agit d’un cadre juridique essentiel pour réglementer les services de conduite autonome tels que les taxis, les locations privées et les bus en Grande-Bretagne. La sécurité, l’innovation, la réglementation avancée et l’accessibilité sont des considérations essentielles au cours du processus de consultation.
Les avantages des véhicules à conduite autonome
L’objectif est de tirer parti de la technologie de conduite autonome pour minimiser l’erreur humaine, un facteur contribuant à 88 pour cent des collisions routières. Les véhicules autonomes promettent d’élargir les choix de transport et la flexibilité pour les passagers, y compris l’accès aux services à des heures inhabituelles. Ils pourraient également améliorer les transports publics dans les zones rurales, promouvoir la connectivité dans les communautés locales et améliorer la mobilité, l’accessibilité et l’indépendance pour les personnes incapables de conduire.
La consultation fait suite à la décision du gouvernement d’accélérer les projets pilotes de véhicules à conduite autonome jusqu’au printemps 2026. Cela permettra aux entreprises de tester des services à petite échelle sans conducteurs de sécurité. Ces services pourraient éventuellement être proposés au public par le biais de réservations. Cela ouvrira la voie à un déploiement plus large lorsque la loi sur les véhicules automatisés sera pleinement mise en œuvre à la fin de l’année 2027.
Soutien du gouvernement et réponse de l’industrie
L’accélération de ces projets pilotes s’inscrit dans le cadre de l’initiative gouvernementale « Plan for Change ». Ce plan vise à créer 38 000 emplois et à attirer des investissements qui soutiendront l’ingénierie britannique. Il vise également à développer une industrie d’une valeur de 42 milliards de livres sterling (48 milliards d’euros) d’ici à 2035. Gavin Jackson, PDG d’Oxa, une entreprise pionnière dans les essais de véhicules autonomes au Royaume-Uni depuis 2016, a exprimé son enthousiasme quant au potentiel du programme APS. Ce programme permet de mettre en place des services de transport public innovants, rendant les déplacements plus faciles et plus accessibles.
L’APS fait partie intégrante de la loi sur les véhicules automatisés. Cette loi réglementera les véhicules autoguidés, similaires aux taxis, aux voitures de location et aux bus, une fois qu’elle sera pleinement mise en œuvre d’ici la fin de 2027. Cette loi impose une norme de sécurité pour les véhicules autonomes au moins équivalente à celle des conducteurs humains qualifiés et exige des tests de sécurité rigoureux avant leur mise en circulation.
Le leadership du Royaume-Uni en matière de technologie de conduite autonome
Le Royaume-Uni expérimente la conduite autonome depuis janvier 2015, avec les entreprises britanniques Wayve et Oxa qui ont réalisé des avancées technologiques significatives. Le Royaume-Uni dispose d’un secteur de la conduite autonome en plein essor, Wayve ayant obtenu un investissement record de plus d’un milliard de dollars (858 millions d’euros) et des partenariats avec Nissan et Uber. Oxa, quant à elle, a soutenu des services de bus aux États-Unis et déployé des véhicules autonomes à l’aéroport d’Heathrow pour améliorer la manutention des bagages. (em)
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

