Principaux renseignements
- Les discussions commerciales entre le Royaume-Uni et l’Inde reprennent cette semaine à Delhi.
- Le commerce bilatéral atteint actuellement 41 milliards de livres sterling (49 milliards d’euros). De nombreuses opportunités de croissance existent dans divers secteurs.
- Les principaux obstacles incluent les tarifs élevés sur le whisky écossais et les demandes d’assouplissement des visas pour les professionnels et étudiants indiens.
Après une pause de près d’un an, le Royaume-Uni et l’Inde relancent leurs négociations commerciales cette semaine à Delhi. Ces discussions avaient été suspendues en raison des élections générales dans les deux pays. Jonathan Reynolds, le ministre britannique du Commerce, se rend en Inde pour deux jours de réunions avec son homologue indien, Piyush Goyal.
Selon Reynolds, un accord commercial avec l’Inde est essentiel. En effet, le pays devrait devenir la troisième économie mondiale. Cette déclaration a été faite lors d’un communiqué du gouvernement britannique. Bien que plus de douze rounds de négociations aient eu lieu depuis 2022, aucun accord définitif n’a encore été signé.
Les principaux obstacles à un accord
Plusieurs défis persistent. Tout d’abord, l’Inde impose des tarifs élevés sur le whisky écossais. Ensuite, elle demande un assouplissement des règles de visa pour ses professionnels et étudiants souhaitant se rendre au Royaume-Uni. Par ailleurs, l’Inde souhaite des délais de traitement plus rapides pour les visas. Elle réclame également des avantages pour les travailleurs temporaires qui cotisent à l’assurance nationale sans bénéficier des prestations sociales.
Les ambitions économiques de l’Inde
Pour l’Inde, ces négociations sont cruciales. En effet, les États-Unis, sous Donald Trump, ont instauré des tarifs douaniers réciproques sur les marchandises indiennes. Dans ce contexte, le Premier ministre Narendra Modi vise à augmenter les exportations de 1 000 milliards de dollars (955 milliards d’euros) d’ici 2030. Le Royaume-Uni est un partenaire clé pour atteindre cet objectif.
Reynolds souligne que l’accord commercial est une priorité absolue pour le gouvernement travailliste britannique. Il note que le marché indien dynamique offre de nombreuses opportunités, notamment dans des secteurs tels que la fabrication de pointe, l’énergie propre et les services professionnels. Un accord réussi pourrait stimuler les exportations britanniques de voitures, de whisky écossais et de services financiers en Inde.
L’avenir des discussions commerciales
Actuellement, le commerce bilatéral entre les deux pays s’élève à 41 milliards de livres sterling (49 milliards d’euros). Si un accord commercial est conclu, cela pourrait créer des opportunités considérables pour les deux pays. L’Inde espère une plus grande mobilité pour ses professionnels et étudiants souhaitant se rendre au Royaume-Uni, tandis que le Royaume-Uni cherche à accéder à des marchés essentiels pour son économie.
Lors de sa visite en Inde, Reynolds se rendra avec Goyal au bureau de BT à Gurugram. La ministre britannique des Investissements, Poppy Gustafsson, participera également à des événements dans les hubs économiques indiens de Mumbai et Bengaluru.
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