Principaux renseignements
- Le Royaume-Uni et les États-Unis ont convenu d’accélérer le développement de l’énergie nucléaire par le biais d’un nouvel accord bilatéral.
- L’accord rationalisera les réglementations en matière de sécurité, réduisant les délais d’autorisation pour les nouveaux projets nucléaires de trois à quatre ans à deux ans.
- Ce partenariat ouvre la voie à des investissements majeurs dans les technologies nucléaires avancées et favorise les échanges culturels entre les deux pays.
Le gouvernement britannique a poursuivi activement l’expansion de l’énergie nucléaire, en promettant des investissements importants et en faisant avancer les plans pour de nouvelles technologies de réacteurs. Cette initiative coïncide avec une visite d’État du président américain Donald Trump, au cours de laquelle il rencontrera le Premier ministre Keir Starmer pour annoncer un accord bilatéral visant à stimuler la collaboration dans le domaine de l’énergie nucléaire.
Etapes suivantes
Ce partenariat vise à accélérer le développement de nouveaux projets nucléaires et à attirer des investissements cruciaux. En particulier, la société américaine de réacteurs nucléaires X-Energy et le fournisseur d’énergie britannique Centrica devraient dévoiler des plans pour la construction de 12 réacteurs modulaires avancés dans le nord-est de l’Angleterre.
En outre, la société américaine Holtec International, en collaboration avec le géant français de l’énergie EDF et le partenaire immobilier Tritax, est sur le point d’annoncer un projet de 11 milliards de livres sterling comprenant des centres de données avancés alimentés par des petits réacteurs modulaires (SMR) sur le site d’une ancienne centrale électrique au charbon dans le centre de l’Angleterre.
Rationalisation des procédures
L’accord rationalisera la réglementation nucléaire, en permettant aux évaluations de sûreté menées dans un pays d’être reconnues par l’autre. Cette simplification vise à réduire les délais d’autorisation de trois à quatre ans à deux ans seulement.
Outre ces grands projets, la société britannique Urenco devrait conclure un accord pour la fourniture d’un type particulier d’uranium faiblement enrichi sur le marché américain. L’annonce marquera également une étape importante pour Rolls-Royce, qui entame le processus réglementaire américain pour sa technologie SMR, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux emplois et investissements aux États-Unis.
Échange culturel
Outre la collaboration nucléaire, le porte-parole de Starmer a révélé que la visite de Trump comportera des annonces renforçant les liens culturels entre les deux nations, notamment des initiatives visant à promouvoir le basket-ball en Grande-Bretagne et à favoriser les partenariats entre les institutions patrimoniales et artistiques.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

