Le régulateur flamand des services publics n’est pas favorable à des tarifs de réseau moins élevés lorsque le soleil brille

Le régulateur flamand des services publics, anciennement VREG, ne souhaite pas baisser les tarifs de réseau lorsque le soleil brille. Pourtant, c’est précisément à ces moments-là qu’il est souhaitable que davantage de personnes consomment de l’énergie.


Principaux renseignements

  • Fluvius a récemment proposé dans une étude de baisser les tarifs du réseau pendant les périodes ensoleillées.
  • L’objectif est d’inciter les gens à consommer davantage d’énergie à ces moments-là.
  • Le régulateur flamand des services publics n’est actuellement pas favorable à un tel système. Selon l’ancienne VREG, il n’existe pas de base suffisante pour introduire une incitation liée au temps dans les tarifs du réseau.

Contexte : il y a trois ans, le régulateur flamand des services publics a introduit le tarif de capacité.

  • La facture d’électricité comprend de nombreux coûts, dont une redevance pour l’utilisation du réseau électrique. Depuis 2023, le gestionnaire de réseau calcule une grande partie des tarifs du réseau de distribution sur la base de la consommation de pointe. Auparavant, on tenait compte de la quantité d’électricité consommée par les consommateurs.
  • L’objectif de cette nouvelle tarification est d’inciter les Flamands à ne pas consommer tous leur énergie au même moment. Lorsqu’ils font fonctionner simultanément plusieurs appareils gourmands en électricité, ils paient un tarif de capacité plus élevé pour cette pointe de puissance, alors qu’ils pourraient réaliser des économies en répartissant mieux leur consommation sur le réseau.

Des tarifs de réseau moins chers pendant les journées ensoleillées

Dans l’actualité : l’autorité de régulation de l’énergie annonce qu’il n’y a pas de projet de modification de ce système. C’est ce que rapporte De Tijd.

  • Une adaptation serait pourtant la bienvenue, car à certains moments, il serait positif que davantage de consommateurs consomment de l’énergie en même temps. C’est par exemple le cas lors des après-midis ensoleillés, lorsque l’énergie solaire est abondante.
  • C’est pourquoi certaines voix s’élèvent pour demander que les tarifs réseau soient fonctionnels dans le temps, avec des tarifs de pointe et des tarifs creux qui incitent les consommateurs à agir dans le bon sens. Un tarif réseau plus élevé pendant les heures de pointe du matin et du soir pourrait alors contribuer à soulager le réseau pendant ces moments de forte affluence. Un tarif moins élevé pourrait encourager les consommateurs à consommer davantage d’énergie les jours ensoleillés.
  • Fluvius a récemment proposé dans une étude un « horaire idéal » prévoyant une heure creuse bon marché entre 13 heures et 17 heures de mars à novembre. Les tarifs de réseau par kilowattheure consommé seraient alors supprimés et le pic de puissance pendant ces heures ne compterait que de manière limitée pour le tarif de capacité.

Le régulateur flamand des services publics s’oppose à la proposition de Fluvius

Mais : la proposition de Fluvius ne convainc pas le régulateur flamand des services publics.

  • Selon l’ancienne VREG, il n’y a pas de base suffisante pour introduire une incitation liée au temps dans les tarifs du réseau. Les avantages ne sont pas suffisamment clairs et le régulateur veut éviter de compliquer encore plus la situation pour les ménages et les petites entreprises.
  • Le régulateur flamand des services publics souligne également que plusieurs fournisseurs d’énergie proposent déjà des contrats qui récompensent financièrement leurs clients s’ils répartissent leur consommation d’énergie.
    • Engie, par exemple, a lancé l’été dernier un nouveau contrat d’énergie, appelé Empower Flextime, qui s’adresse aux consommateurs qui souhaitent gérer leur consommation. Il s’agit d’une formule dans laquelle le fournisseur d’énergie divise la semaine en trois blocs : les heures de pointe, les heures creuses et les « heures super creuses ». Les personnes qui consomment de l’électricité pendant cette dernière période paient jusqu’à 20 % de moins par kWh consommé que pendant les heures creuses normales.
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