Principaux renseignements
- Une révision complète de la législation vise à renforcer l’attrait du Qatar pour les investisseurs étrangers.
- Trois nouvelles lois sont en cours d’introduction : faillite, partenariat public-privé et révision de la loi sur l’enregistrement commercial.
- Les changements juridiques prévus seront finalisés d’ici la fin du mois de mars, l’objectif étant d’attirer 100 milliards de dollars d’investissements directs étrangers d’ici 2030.
L’État arabe du Golfe met en œuvre une révision complète de la législation visant à renforcer son attrait pour les investisseurs étrangers. Cette initiative comprend l’introduction de trois nouvelles lois : une loi sur les faillites, une loi sur les partenariats public-privé et une loi révisée sur l’enregistrement commercial. Le ministre du commerce et de l’économie, Sheikh Faisal bin Thani Al Thani, a décrit l’étendue de cette révision législative comme englobant 27 lois et règlements dans 17 ministères, ayant un impact sur plus de 500 activités.
Ces changements juridiques anticipés devraient être finalisés d’ici la fin du mois de mars. Le Qatar, l’un des principaux exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié, s’est fixé l’objectif ambitieux d’attirer 100 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) d’ici 2030. Cependant, le pays doit relever des défis pour atteindre cet objectif, car les entrées d’IDE ont toujours été inférieures à celles de ses voisins, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Initiatives stratégiques
Bien que le Qatar offre aux investisseurs étrangers des incitations similaires à celles de ses homologues régionaux, telles qu’un environnement fiscal favorable, des installations en zone franche et des programmes de résidence à long terme, il est à la traîne en termes de réformes réglementaires et de législation favorable aux entreprises. L’introduction de nouvelles lois fait partie d’une stratégie plus large du Qatar visant à stimuler son secteur privé et à ne plus dépendre d’une croissance financée par le gouvernement.
Nomination du cheikh Faisal
Cette initiative coïncide avec la nomination du cheikh Faisal, qui travaillait auparavant pour le fonds souverain du Qatar, l’Autorité d’investissement du Qatar, doté de 510 milliards de dollars, en tant que directeur des investissements pour l’Asie et l’Afrique.
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