Principaux renseignements
- L’expansion de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) du Qatar vise à renforcer sa stabilité économique et à réduire sa dépendance à l’égard des fluctuations des prix du pétrole.
- L’activité énergétique offshore mondiale connaît une forte croissance, stimulée par les grands acteurs internationaux qui investissent et révisent leurs portefeuilles.
- La tendance au développement des infrastructures GNL est clairement visible dans toutes les régions, y compris en Europe, en Amérique du Nord et du Sud et en Asie-Pacifique.
Le choix stratégique du Qatar d’augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) vise à renforcer sa résilience économique. Le pays souhaite ainsi se prémunir contre d’éventuelles fluctuations du prix du pétrole. Le ministre des Finances, Ali Ahmed al-Kuwari, a souligné que la gestion financière prudente du Qatar permettait au pays de ne pas dépendre de la dette extérieure pour faire face à ses obligations financières. Il a souligné que l’augmentation de la production de GNL était une stratégie clé pour atténuer les risques liés à la fluctuation des revenus pétroliers.
Activité mondiale dans secteur de l’énergie offshore
Cette décision stratégique du Qatar coïncide avec un regain d’activité dans le secteur mondial de l’énergie offshore. Les géants internationaux de l’énergie tels que Shell, Equinor, Chevron et Petrobras remodèlent activement leurs portefeuilles par le biais de coentreprises, de désinvestissements et d’engagements de dépenses en capital importants. C’est ce que rapporte Offshore Energy.
De nouvelles découvertes offshore confirment l’importance durable des réserves de pétrole et de gaz. Parallèlement, de nouvelles initiatives en matière de GNL voient le jour dans des régions telles que le Congo, le Mozambique et le Texas. Ces développements reflètent une tendance mondiale à la diversification des sources d’énergie et à l’expansion de l’infrastructure GNL.
Tendances régionales
Cette dynamique est également visible au niveau régional. En Europe, de nouvelles découvertes de pétrole et de gaz en Norvège indiquent une poursuite des activités en amont, tandis qu’au Royaume-Uni, on observe des contrats de démantèlement, des coentreprises qui consolident les actifs offshore et l’achat d’un terminal GNL. Par ailleurs, la Suède et le Danemark se concentrent sur des solutions logistiques pour le CO₂ et élaborent des modèles pour financer le stockage du carbone.
En Amérique du Nord et du Sud, Petrobras et Shell ont accru leurs participations dans des projets pétroliers au large des côtes brésiliennes. Chevron réserve quant à lui une partie de son budget à des opérations offshore en Guyane, dans l’est de la Méditerranée et dans le golfe du Mexique américain. D’autres avancées commerciales importantes ont également été réalisées: Porto Rico s’est assuré des livraisons de gaz à long terme, le Honduras a signé un contrat GNL et un acheteur a été trouvé au Texas pour un terminal d’exportation en projet.
Activité en Asie et en Afrique
La région Asie-Pacifique reste un pôle d’activité. La Chine a lancé la production d’un projet pétrolier adapté et passé des commandes pour de nouveaux navires. Le Timor-Leste est le théâtre d’un partenariat pour le déploiement d’une plate-forme de production (FPSO), tandis que la Thaïlande a signé un accord d’approvisionnement en GNL. Le Qatar occupe également une place importante dans la région, avec la cérémonie de baptême de deux méthaniers destinés à la flotte de QatarEnergy.
En Afrique, les entreprises ajustent leurs portefeuilles offshore en cédant des participations partielles au Nigeria et en lançant de nouvelles phases de projets GNL au Congo. Malgré le retrait de deux agences de crédit à l’exportation, le financement de projets GNL au Mozambique devrait se poursuivre.
Dans l’ensemble, ces développements témoignent d’une dynamique croissante dans le secteur mondial de l’énergie offshore. La stratégie d’expansion du GNL du Qatar s’inscrit dans cette tendance générale et comprend l’exploration, la diversification du GNL et le développement des infrastructures.
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