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Le projet russe de GNL reprend partiellement sa production après les sanctions

Le projet russe de GNL reprend partiellement sa production après les sanctions
Sean Gallup/Getty Images

Principaux renseignements

  • Le projet Arctic LNG 2 redémarre partiellement les opérations de traitement du gaz après des mois d’arrêt de la production en raison des sanctions.
  • Les sanctions empêchent le projet de vendre toute cargaison de GNL, ce qui entrave considérablement ses activités.
  • Novatek cherche activement à rétablir ses relations avec les États-Unis par le biais d’actions de lobbying visant à surmonter les obstacles liés aux sanctions.

Après une période d’inactivité, le projet Arctic LNG 2, une importante installation russe de gaz naturel liquéfié (GNL), a partiellement redémarré ses opérations de traitement du gaz. Cette reprise intervient après des mois d’arrêt de la production en raison des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne.

Malgré la reprise partielle des opérations, le projet reste fortement entravé par ces sanctions, qui l’empêchent de vendre toute cargaison de GNL. Le premier train de production de l’usine a été arrêté au début du mois d’octobre parce que les développeurs n’ont pas pu trouver d’acheteurs prêts à prendre le risque de s’engager avec une entité sanctionnée.

Temps et projets futurs impactés par les sanctions

Novatek, la société russe à l’origine d’Arctic LNG 2, cherche activement à rétablir ses relations avec les États-Unis par des actions de lobbying. Son objectif est de surmonter les obstacles posés par les sanctions et de reprendre ses activités à grande échelle.

Initialement envisagé comme un élément clé de l’ambition de la Russie de faire passer sa part du marché mondial du GNL de 8 pour cent à 20 pour cent d’ici à 2035, le projet Arctic LNG 2 a connu d’importants revers en raison de l’escalade des sanctions imposées par les États-Unis. Ces sanctions ont dissuadé les acheteurs potentiels et perturbé le calendrier de production.

Histoire des sanctions et impact sur le projet

La première série de sanctions américaines en novembre 2023 a retardé le démarrage du projet et les plans d’exportation. Des mesures ultérieures en août 2024 ont ciblé davantage les entreprises impliquées dans le développement du projet et les navires transportant le GNL de l’installation, visant à arrêter complètement ses exportations.

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