Le programme SAFE de l’UE offre au Canada de nombreuses possibilités dans le domaine de la défense


Principaux renseignements

  • La participation du Canada au programme SAFE offre aux entreprises canadiennes 244 milliards de dollars canadiens (150 milliards d’euros) d’opportunités dans le secteur de la défense.
  • L’adhésion au SAFE permet au Canada d’accéder à des technologies de défense avancées et d’acquérir potentiellement des avions de chasse et des sous-marins.
  • La collaboration avec les partenaires européens sur des priorités stratégiques communes, telles que la sécurité dans l’Arctique, sera un aspect essentiel de la participation du Canada au SAFE.

Le Canada est devenu le premier pays non membre de l’Union européenne à participer au programme SAFE (Security Action for Europe) de l’UE, une initiative de 150 milliards d’euros visant à renforcer l’état de préparation militaire de l’Europe par le biais d’acquisitions conjointes. Cet accord ouvre d’importantes perspectives aux entreprises canadiennes du secteur de la défense.

Le Premier ministre Mark Carney en a souligné les avantages potentiels, notamment en attirant de nouveaux fournisseurs pour les forces armées canadiennes et en créant des opportunités d’exportation pour les capacités de défense fabriquées au Canada.

Détails de la participation à SAFE

Actuellement, le Canada évalue les options pour son programme d’avions de combat de la prochaine génération. Alors que le financement initial a été alloué pour 16 F-35, une flotte mixte incorporant le Gripen suédois est également envisagée.

Les détails concernant la participation du Canada au programme SAFE sont encore en cours de finalisation. Ottawa et l’UE travaillent à un accord bilatéral visant à rationaliser le processus et à exempter éventuellement le Canada de certaines règles du programme. Les règles du programme SAFE stipulent que pas plus de 35 pour cent des composants d’un projet ne peuvent provenir de l’extérieur de l’UE, de l’Espace économique européen ou de l’Ukraine. Toutefois, les pays peuvent accroître leur accès en apportant des contributions financières.

Collaboration avec les partenaires européens

Les projets SAFE nécessitent au moins deux partenaires, généralement deux États membres de l’UE ou un État membre associé à l’Ukraine ou à un pays de l’AELE/EEE. Hilton estime que le Canada collaborera probablement avec des partenaires européens sur la base de priorités stratégiques communes telles que la sécurité de l’Arctique et la défense de l’Atlantique Nord.

Il s’attend également à un fort penchant pour les partenariats avec des pays européens dotés de solides industries aérospatiales et navales, notamment la France, l’Allemagne, l’Italie, la Suède et l’Espagne.

Suivez également Business AM sur Google Actualités

Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

Plus