Le président tchèque est sceptique quant au plan de paix de Trump pour l’Ukraine


Principaux renseignements

  • Le président tchèque Petr Pavel estime que Donald Trump tentera probablement de mettre fin à la guerre en Ukraine.
  • Tout accord avec la Russie désavantagerait probablement Kiev et ses alliés au sein de l’OTAN, ce qui pourrait inclure la cession de territoires ukrainiens à Moscou.
  • Les membres européens de l’OTAN subissent des pressions pour augmenter leurs dépenses de défense, malgré leur engagement à consacrer 2 pour cent de leur PIB aux dépenses militaires.

Le président tchèque Petr Pavel estime que Donald Trump tentera probablement de mettre fin à la guerre en Ukraine, bien que tout accord avec la Russie désavantagerait probablement Kiev et ses alliés au sein de l’OTAN. (Newsweek) M. Pavel, ancien président du comité militaire de l’OTAN, a exprimé son scepticisme quant à la prétention de M. Trump de résoudre le conflit en 24 heures, mais a reconnu ses efforts potentiels pour négocier un accord avec le président russe Vladimir Poutine.

Des conseillers de M. Trump ont fait allusion à des concessions dans le cadre d’un tel accord, qui pourraient inclure la cession à Moscou de parties du territoire ukrainien sous contrôle russe, le report de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN de deux décennies ou plus, et le transfert de la responsabilité de la protection du flanc oriental de l’Europe et des vastes zones démilitarisées aux nations européennes. Les détails concernant la manière dont Trump entend amener le président ukrainien Volodymyr Zelensky et Poutine à la table des négociations ne sont pas encore clairs.

Les plans de Trump restent incertains

Malgré les déclarations faites pendant sa campagne sur un « plan très précis » pour mettre fin à la guerre, M. Trump n’a pas donné de détails spécifiques sur sa stratégie. Si le Kremlin affirme ignorer l’existence d’un tel plan, il maintient que Poutine est ouvert au dialogue. Les solutions potentielles évoquées dans le cercle rapproché de M. Trump comprennent un engagement de l’Ukraine à ne pas adhérer à l’OTAN pendant au moins 20 ans, la poursuite des livraisons d’armes américaines et un conflit gelé dans lequel la Russie conserverait le contrôle d’environ un cinquième du territoire ukrainien et les forces européennes patrouilleraient dans la zone démilitarisée qui en résulterait.

Les inquiétudes des responsables ukrainiens et de leurs partisans quant à l’approche potentielle de M. Trump découlent de ses déclarations concernant l’aide militaire à l’Ukraine et la dépendance à l’égard des alliés européens pour les contributions à la défense. M. Trump a exprimé sa volonté de retirer les troupes américaines d’Ukraine et de transférer la responsabilité de sa protection aux nations européennes, ce qui suscite des inquiétudes quant à la capacité de l’Ukraine à résister à une nouvelle agression russe sans un soutien américain durable.

Les alliés européens sous pression

Les membres européens de l’OTAN subissent des pressions pour augmenter leurs dépenses de défense, malgré leur engagement à consacrer 2 pour cent de leur PIB aux dépenses militaires. Cette situation met en évidence la nécessité potentielle d’une plus grande implication de l’Europe dans la sauvegarde de sa propre sécurité et dans le soutien à l’Ukraine, quelle que soit l’issue des futurs changements de leadership aux États-Unis.

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