Principaux renseignements
- Geoffrey Hinton critique les leaders de la technologie pour avoir minimisé les risques de l’intelligence artificielle.
- Il loue Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind, pour son engagement à aborder les questions éthiques liées à l’intelligence artificielle.
- Des inquiétudes grandissent quant au rôle d’Elon Musk et de Mark Zuckerberg, considérés comme des « oligarques » qui ne garantiraient peut-être pas un développement responsable de l’IA.
Geoffrey Hinton, surnommé le « parrain de l’intelligence artificielle » pour ses travaux pionniers sur les réseaux neuronaux, n’a pas mâché ses mots au sujet des dangers potentiels de l’intelligence artificielle. Il estime que si de nombreux dirigeants du secteur technologique reconnaissent ces risques, ils les minimisent souvent publiquement.
Hinton a cité Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind, comme un dirigeant qui comprend véritablement les préoccupations éthiques liées à l’IA et qui cherche à y répondre. Hassabis, lauréat du prix Nobel, a cofondé DeepMind en 2010 et l’a vendue avec succès à Google en 2014, en stipulant la formation d’un comité d’éthique de l’IA. Il a toujours plaidé en faveur d’une réglementation internationale de l’IA, mettant en garde contre le risque que les systèmes agentiques deviennent incontrôlables.
Scepticisme à l’égard d’autres leaders de la tech
En revanche, Hinton a exprimé son scepticisme à l’égard d’autres personnalités du monde de la technologie, comme Elon Musk et Mark Zuckerberg, qu’il a qualifiés d' »oligarques ». Son choix de mots suggère un manque de confiance dans leur capacité à gérer de manière responsable le développement et le déploiement de l’IA.
Le départ de Hinton de Google après une décennie s’explique par son désir de discuter ouvertement des risques associés à l’IA, ce qui met en évidence la tension entre l’innovation et les considérations éthiques au sein de l’industrie. (fc)

