Le nombre d’actes terroristes et de radicalisation enregistrés augmente fortement en Belgique

Le nombre d’actes de radicalisation violente et de terrorisme enregistrés par la police en Belgique a considérablement augmenté ces dernières années. C’est ce qui ressort des chiffres demandés par la députée N-VA Sophie De Wit au ministre compétent. Le parti s’appuie sur ces chiffres pour plaider en faveur d’une politique plus stricte en matière de sécurité et d’immigration.


Principaux renseignements

  • À la suite de l’attentat planifié contre le Premier ministre Bart De Wever (N-VA), sa collègue de parti et députée Sophie De Wit a demandé des chiffres sur les faits enregistrés de radicalisation et de terrorisme.
  • Il en ressort que ces deux phénomènes sont plus fréquents qu’auparavant. De plus, une grande partie des auteurs n’ont pas la nationalité belge.
  • La N-VA plaide donc en faveur d’une approche plus stricte à l’égard des personnes radicalisées ayant la double nationalité.

Selon les données obtenues, le nombre de cas de radicalisation violente recensés a augmenté de 68 pour cent, passant de 28 cas en 2019 à 47 en 2023. Le nombre de faits enregistrés sous la rubrique « terrorisme » a également presque doublé, passant d’environ 50 faits en 2021 et 2022 à plus de 90 en 2024.

« Il est clair que notre pays reste dans le collimateur des réseaux extrémistes », déclare Sophie De Wit dans une réaction. Elle fait référence à l’attentat récemment déjoué contre le Premier ministre Bart De Wever.

Part importante de mineurs et de non-Belges

Les chiffres révèlent également des données démographiques sur les suspects. En 2024, 27 des 56 suspects dans des dossiers liés au terrorisme étaient mineurs. En 2023, plus de la moitié des suspects, soit 41 sur 78, n’avaient pas la nationalité belge.

Pour la N-VA, cela souligne « le lien étroit entre migration et sécurité ». De Wit appelle le ministre à « intensifier la lutte contre la radicalisation et le terrorisme ». Concrètement, elle plaide en faveur du rapatriement des personnes radicalisées séjournant illégalement dans le pays et de la criminalisation de la glorification des organisations terroristes.

Projet de loi sur la perte de la nationalité

Dans le prolongement de cet appel, le parti renvoie à un projet de loi du député Jeroen Bergers. Ce projet vise à retirer la nationalité belge et le droit de séjour aux personnes condamnées ayant la double nationalité.

« Avec cette proposition, nous visons les personnes qui ont la double nationalité, mais qui rejettent nos valeurs fondamentales », explique Bergers. « Elles se placent en dehors de l’ordre démocratique et n’ont plus rien à faire ici. »

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