Le ministre de la mobilité veut travailler à l’élaboration d’un billet unique pour toutes les entreprises de transport

Les quatre ministres de la mobilité de notre pays se sont réunis mardi dernier pour une conférence interministérielle. Au cours de cette réunion, ils ont notamment discuté d’un « système de paiement à l’utilisation » (PAYG). Ce système devrait permettre aux voyageurs de voyager plus facilement avec différentes compagnies de transport.


Principaux renseignements

  • La Belgique souhaite que les voyageurs puissent utiliser les trains, les trams et les bus avec un seul billet sans avoir à payer de frais supplémentaires.
  • En outre, les ministres de la mobilité souhaitent que les entreprises de transport public examinent l’harmonisation des structures tarifaires et des conditions commerciales.
  • Notre pays s’inspire de la Suisse, où les horaires de toutes les entreprises de transport sont alignés.

Dans l’actualité : Les ministres belges de la mobilité souhaitent que les voyageurs puissent utiliser différentes entreprises de transport avec un seul billet. L’agence de presse Belga écrit que.

  • « Les ministres sont d’accord pour que les voyageurs n’aient pas à supporter de frais supplémentaires lorsqu’ils changent de moyen de transport », peut-on lire dans leur communiqué de presse de lundi.
  • Ils souhaitent également que les entreprises de transport public examinent l’harmonisation des structures tarifaires et des conditions commerciales. Cela devrait permettre aux voyageurs d’utiliser plus facilement les différents moyens de transport.
  • Les quatre ministres, Jean-Luc Crucke (fédéral), Annick De Ridder (Flandre), François Desquesnes (Wallonie) et Elke Van den Brandt (Bruxelles), ont demandé aux opérateurs d’élaborer une proposition concrète pour le printemps 2026. Cette proposition devrait inclure « une architecture, un budget et un calendrier clairs pour l’introduction du système PAYG ». Crucke souhaite déployer un système harmonisé d’ici 2029.

Les transports publics suivent l’exemple suisse

Noté : Les ministres s’inspirent du modèle suisse. Dans ce pays, les passagers peuvent se rendre d’un point A à un point B avec un seul billet et un seul itinéraire. Les horaires de toutes les compagnies de transport, y compris les trains, les tramways et les ferries, sont alignés. Ainsi, les trains arrivent presque simultanément aux principales gares de jonction, où les correspondances sont presque toujours garanties.

  • « La simplicité du système m’a frappé », explique Crucke dans une interview accordée à De Standaard. « Dans la Suisse fédérale, où 26 cantons jouissent d’un haut degré d’autonomie, quelque 250 entreprises de transport publiques et privées opèrent. Une telle intégration devrait donc être possible dans notre pays, avec quatre opérateurs ».
    • Ce n’est pas un hasard si Helmut Eichhorn, directeur de l’Alliance SwissPass, était également présent à la conférence interministérielle. Cette organisation veille à l’harmonisation des tarifs des transports publics suisses.
    • « Prendre les transports publics devrait être au moins aussi facile que d’utiliser la voiture », a déclaré Eichhorn. Il a ajouté que depuis 170 ans, les entreprises de transport suisses sont tenues par la loi de proposer conjointement un seul billet pour l’ensemble du trajet.
    • « Les opérateurs suisses sont déjà en train de définir les thèmes sur lesquels ils souhaitent travailler d’ici 2035 », a déclaré Eichhorn.
  • L’ambition de tendre vers un modèle suisse n’est pas nouvelle, De Standaard le sait. Crucke les a incluses dans sa déclaration de politique générale. Mais même son prédécesseur, Georges Gilkinet (Ecolo), voulait obtenir la moutarde en Suisse, tandis que la N-VA a proposé le modèle alpin il y a quatre ans pour régionaliser les chemins de fer belges.

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