Le Mexique rejette le déploiement de l’armée américaine contre les cartels de la drogue


Principaux renseignements

  • La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, rejette sans équivoque toute possibilité de déploiement militaire américain contre les cartels de la drogue mexicains.
  • Les autorités mexicaines reconnaissent la collaboration avec les États-Unis, mais soulignent que ce partenariat n’implique aucune intervention militaire de part et d’autre.

La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a fermement rejeté les rapports suggérant que l’armée américaine serait déployée au Mexique pour lutter contre les cartels de la drogue. Elle a souligné qu’en dépit de la coopération qui existe entre les deux pays, toute idée d’invasion militaire américaine est totalement exclue.

La présence militaire américaine au Mexique

Ce démenti fait suite à un rapport du New York Times affirmant que le président Donald Trump avait secrètement signé une directive autorisant le recours à la force militaire contre les cartels de la drogue étrangers. La Maison Blanche a refusé de commenter cette directive, mais a affirmé que la protection de la patrie restait la priorité absolue de Trump.

Cette directive s’inscrit dans le droit fil d’un décret antérieur signé par Trump et désignant huit cartels de la drogue, dont six mexicains, comme des entités terroristes. Sheinbaum a précisé que le gouvernement mexicain était au courant du décret imminent visant les cartels et a souligné qu’il n’impliquait aucune participation militaire de la part des deux pays.

Position du gouvernement mexicain

M. Sheinbaum avait déjà exprimé ses inquiétudes quant à la décision de M. Trump de qualifier les cartels de terroristes, affirmant qu’elle ne devait pas être interprétée comme une occasion pour les États-Unis d’empiéter sur la souveraineté du Mexique.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a défendu cette désignation, arguant qu’elle permettrait aux États-Unis de cibler efficacement les cartels par divers moyens, notamment les agences de renseignement et le ministère de la défense. Il a souligné la nécessité de traiter les cartels comme des organisations terroristes armées plutôt que comme de simples groupes de trafiquants de drogue.

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