Principaux renseignements
- Les amendements proposés par le Maroc au Code de la famille accordent aux mères un plus grand contrôle sur la garde et la tutelle des enfants.
- Les réformes reconnaissent également les contributions domestiques de l’épouse à la richesse et aux biens du mariage, garantissent une tutelle légale partagée des enfants et donnent la priorité aux droits de garde des mères divorcées.
- Ces changements visent à renforcer les familles en tant qu’unité centrale, à promouvoir l’égalité des sexes, à sauvegarder les droits des enfants et à remédier aux déséquilibres historiques du système judiciaire.
Faire progresser les droits des femmes au Maroc
Les médias internationaux ont salué les amendements proposés par le Maroc à son code de la famille, soulignant l’engagement du pays à faire progresser les droits des femmes. Des organes de presse tels que Reuters ont mis l’accent sur les réformes, qui prévoient notamment d’accorder aux mères un plus grand contrôle sur la garde et la tutelle des enfants, ainsi que le droit d’opposer leur veto aux mariages polygames.
D’autres dispositions visent à reconnaître la contribution domestique de l’épouse à la richesse et aux biens du mariage, à établir une tutelle légale partagée des enfants entre les parents pendant et après le mariage, et à garantir que les mères divorcées conservent la garde de leurs enfants même en cas de remariage. Des sources d’information comme Deutsche Welle ont qualifié ces changements d’avancées « massives » vers l’octroi de droits plus étendus aux femmes.
Étendre l’impact sociétal
Atalyar a mis l’accent sur l’impact sociétal plus large, notant que le Maroc cherche à renforcer ses familles en tant qu’unité centrale et à relever les défis contemporains. Le journal espagnol El Solidario a souligné l’importance de ces amendements qui constituent un pas important vers l’égalité des sexes et la sauvegarde des droits de l’enfant.
Lors d’une récente conférence de presse, le ministre de la justice, Abdellatif Ouahbi, a souligné que les nouveaux amendements visaient à remédier aux déséquilibres historiques au sein du système judiciaire et à créer des réglementations adaptées à la société marocaine moderne. Il a souligné que ce changement donne la priorité à la promotion du statut et des droits des femmes tout en protégeant les droits des enfants et en préservant la dignité des hommes.
Mise en œuvre
L’initiative découle des directives du Roi Mohammed VI, comme l’a souligné le chef du gouvernement Aziz Akhannouch. Il s’est engagé à traduire avec diligence ces directives en un code révisé dans les plus brefs délais.
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