Principaux renseignements
- Le Kazakhstan a revu à la baisse ses objectifs de production de pétrole pour 2026 en raison des difficultés d’exportation causées par les dommages subis par le terminal du Caspian Pipeline Consortium (CPC).
- Le terminal CPC est essentiel pour les exportations de pétrole kazakh, et les dégâts récents ont fortement perturbé les opérations.
- Le Kazakhstan explore d’autres routes d’exportation, telles que l’augmentation des expéditions vers la Chine.
Le Kazakhstan a été contraint de revoir à la baisse ses objectifs de production de pétrole pour 2026 en raison d’une combinaison de facteurs ayant un impact sur sa capacité à exporter du pétrole brut. Les besoins de maintenance des principaux champs pétrolifères étaient déjà prévus, mais ces défis ont été aggravés par les dommages infligés au terminal du Caspian Pipeline Consortium (CPC) à la suite d’une attaque menée par un drone ukrainien.
Incidence sur les exportations
Le CPC est une artère essentielle pour les exportations de pétrole kazakh, représentant environ 1 pour cent de l’offre mondiale de brut. La récente attaque a fortement perturbé les opérations, en particulier après avoir endommagé son infrastructure d’amarrage à point unique (SPM). Si le ministre de l’énergie du Kazakhstan a confirmé les ajustements apportés au plan 2026, il a souligné que l’objectif de production pétrolière du pays pour 2025 restait à portée de main.
Rechercher des alternatives
L’attaque du terminal CPC a suscité des critiques de la part du Kazakhstan et de la Russie, qui considèrent qu’elle s’inscrit dans une stratégie ukrainienne plus large visant à saper le financement russe de ses opérations militaires. Le Kazakhstan cherche activement à trouver d’autres routes d’exportation, notamment en augmentant ses expéditions vers la Chine. Les travaux de réparation sur le SPM-3 endommagé devraient être achevés d’ici la mi-décembre, mais les estimations des expéditions totales de cette année ont été revues à la baisse, passant de 72 millions de tonnes métriques à 68 millions de tonnes métriques.
Les dommages causés précédemment au SPM-2, le 29 novembre, compliquent encore davantage la situation, puisque seul le SPM-1 est désormais opérationnel. Les possibilités de réacheminement des exportations pétrolières kazakhes sont limitées en raison de la pression exercée sur l’infrastructure existante des oléoducs russes.
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