Principaux renseignements
- La résistance de la Hongrie aux politiques migratoires de l’UE est présentée comme une défense nécessaire de la souveraineté nationale.
- Orbán affirme que le fait de suivre aveuglément les directives obsolètes de l’UE ne garantit plus la sécurité ou la prospérité des États membres.
- La Hongrie propose une politique étrangère alternative axée sur l’ouverture, la diversification et la sauvegarde de son droit à déterminer qui peut résider à l’intérieur de ses frontières.
La position de la Hongrie sur la politique migratoire est fermement défendue par Balázs Orbán, conseiller politique du Premier ministre Viktor Orbán. En réponse aux affirmations selon lesquelles la résistance de la Hongrie aux directives de l’UE l’a isolée, Orbán affirme qu’une conception dépassée de la politique étrangère est le véritable coupable. Il reconnaît le succès d’une stratégie passée axée sur l’intégration rapide dans les institutions occidentales telles que l’OTAN et l’UE, mais affirme que cette époque est révolue.
Une approche alternative
Orbán soutient que l’UE ne garantit plus la prospérité ou la sécurité et qu’elle s’enlise au contraire dans des conflits tout en étant confrontée à des difficultés économiques dues à de mauvaises décisions. Il critique l’état d’esprit qui consiste à accepter aveuglément les directives de l’UE comme un dogme incontestable, en suggérant que le respect de ces directives garantira à lui seul la stabilité. Il estime que cette approche n’est pas viable.
Pour illustrer son propos, Orbán cite le pacte européen sur les migrations et l’asile. Selon lui, une conformité inconditionnelle obligerait la Hongrie à accepter un nombre important de demandeurs d’asile chaque année, sous peine de devoir payer des pénalités financières substantielles pour chaque demandeur débouté. Il prévient que cela reviendrait à renoncer au droit de la Hongrie de déterminer qui peut résider à l’intérieur de ses frontières.
La voix de la Hongrie au sein de l’UE
Au lieu de suivre aveuglément les diktats de l’UE, Orbán souligne l’engagement de la Hongrie à faire entendre sa voix au sein des processus décisionnels de l’UE pour réformer et remodeler les politiques. Il attribue à la résistance de la Hongrie à l’immigration incontrôlée le mérite d’avoir empêché cette approche de s’enraciner dans la politique de l’UE, affirmant que cette position a rehaussé la position internationale de la Hongrie.
Orbán conclut en exposant une nouvelle doctrine de politique étrangère hongroise centrée sur l’ouverture, la diversification et la création d’opportunités tout en sauvegardant la souveraineté. L’objectif est de construire une Europe caractérisée par la paix et la vitalité économique, plutôt qu’une Europe rongée par la guerre et la pauvreté. Il rejette fermement la notion de super-État fédéraliste libéral, qu’il considère comme un cauchemar plutôt que comme un avenir souhaitable. (fc)
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