Le ‘halving’ du bitcoin sera le plus gros choc des crypto-monnaies en 2020

En mai 2020, le bitcoin connaîtra une nouvelle réduction de moitié de la rémunération accordée à ses producteurs (mineurs): c’est ce qu’on appelle un halving. Une bonne nouvelle pour les investisseurs?

Le bitcoin était sans doute le meilleur investissement de la dernière décennie: 1 dollar en bitcoin en 2010 vaut aujourd’hui 118.623 dollars. En mai prochain, se produira le premier halving de la nouvelle décennie, et le troisième en tout. Les deux premiers, en 2012 et 2016, ont été marqués par une forte volatilité et une forte progression du cours de la cryptomonnaie. Peut-on donc s’attendre à une nouvelle progression?

Tout d’abord il faut connaitre la raison de cette réduction de moitié de la rémunération de la production de Bitcoin. Une monnaie virtuelle n’est pas aussi simple à émettre que des euros. Pour chaque nouveau Bitcoin, il faut une capacité de calcul supplémentaire dans le chef des serveurs qui en produisent. C’est ce qu’on appelle ‘le minage‘ des cryptomonnaies. Une sorte de service rendu qui consiste à valider les transactions au sein de la blockchain contre une rémunération.

Multiplié par 80 en 2012

Chaque fois que 210.000 blocs de transactions sont ajoutés à la chaîne de blocs, la rémunération est divisée par deux. Avec le halving prévu en mai prochain, les mineurs de bitcoin vont donc voir leur récompense passer de 12,5 Bitcoins à 6,25 par bloc créé.

Mais cela n’a pas que des inconvénients. Car les sociétés spécialisée dans le minage sont désormais mieux préparées.

Par ailleurs, un halving signifie une certaine rareté et donc une augmentation des prix. Mais cette inflation est compensée par une importante volatilité du bitcoin. Les échanges de la devise sont ainsi favorisés. En 2012, lors du premier halving, la valeur du bitcoin a été multipliée par 80 et par 4 en 2016.

D’un autre côté, cette intervention sur la production de bitcoin reste l’une des raisons pour lesquelles les crypto-monnaies décentralisées ne sont pas acceptées sur les marchés financiers ordinaires. Elles dépendent trop de la blockchain et les interventions humaines sont presque impossibles.

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