Alors que les entreprises du secteur du luxe s’efforcent de faire face à des conditions économiques incertaines, Richemont, propriétaire de Cartier, Delvaux, Montblanc et d’autres marques haut de gamme, a fait état d’un ralentissement de la croissance de son chiffre d’affaires. Les derniers résultats trimestriels de la société révèlent que les ventes sont restées pratiquement inchangées au cours de la période de trois mois qui s’est achevée en juin, une forte baisse de la demande en Chine contribuant à l’atonie générale des performances.
Une performance résiliente dans un contexte d’incertitude
Les ventes de Richemont ont augmenté de 1 % à taux de change constants, atteignant 5,3 milliards d’euros (5,77 milliards de dollars). Cette croissance a été réalisée en dépit d’un environnement macroéconomique et géopolitique difficile, démontrant la résilience de l’entreprise face à l’incertitude.
Performance régionale : L’impact de la faible demande chinoise
Si toutes les régions ont enregistré une croissance, l’Asie-Pacifique a fait figure d’exception, avec une contraction des ventes de 18 %. Une baisse significative de la demande en Chine, à Hong Kong et à Macao (27 %) a été partiellement compensée par une augmentation des ventes en Corée du Sud et en Malaisie. Cette performance régionale souligne l’importance de la Chine en tant que marché clé pour les sociétés de produits de luxe.
Comparaison avec les prévisions du consensus
La croissance du chiffre d’affaires de Richemont n’a pas été à la hauteur des attentes du consensus, les analystes prévoyant une augmentation de 2 % à taux de change constants. La croissance déclarée de la société a également été affectée par une baisse de la demande en Chine et à Hong Kong.
Principaux points à retenir
1. Les ventes de Richemont sont restées pratiquement inchangées au cours du dernier trimestre.
2. Une forte baisse de la demande en Chine a contribué à la faible performance globale.
3. La région Asie-Pacifique a vu ses ventes se contracter de 18%, la Chine, Hong Kong et Macao enregistrant une baisse significative (27%).
4. La résistance de l’entreprise a été démontrée malgré un environnement macroéconomique et géopolitique incertain.