Principaux renseignements
- Dizaines de fichiers ont été compromis lors de la cyberattaque des serveurs de messagerie du ministère français de l’Intérieur.
- Les fichiers compromis comprenaient des dossiers criminels sensibles.
- Les autorités enquêtent activement sur l’attaque, mais l’étendue de la compromission reste inconnue.
La semaine dernière, le ministre français de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a révélé que la cyberattaque sur les serveurs de messagerie de son ministère était plus importante que ce que l’on pensait au départ. Alors qu’il avait déclaré précédemment qu’il n’y avait aucune preuve de compromission grave, Nuñez reconnaît aujourd’hui qu’au moins plusieurs dizaines de fichiers ont été compromises lors de l’incident.
Données sensibles
Le ministre a qualifié la situation de « grave » et a souligné que si l’on sait qu’il y a eu compromission, on n’en connaît pas encore toute l’ampleur. Parmi les fichiers compromis se trouvaient des dossiers criminels sensibles.
Les autorités enquêtent activement sur l’attaque par les voies judiciaires et administratives. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été informée de la violation. Malgré les premières indications suggérant un nombre limité d’extractions de données, Nuñez est resté prudent quant à l’impact potentiel de la compromission. Il a insisté sur la nature continue des enquêtes et s’est abstenu de fournir d’autres détails pour le moment. (uv)
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