Le gouvernement flamand s’apprête à passer un week-end budgétaire et à rechercher 1,5 milliard d’économies


Principaux renseignements

  • Le gouvernement flamand s’apprête à passer un week-end de négociations difficiles afin de mettre de l’ordre dans le budget pour 2026. La déclaration de septembre est prévue lundi.
  • Le gouvernement flamand doit identifier 1,5 à 1,6 milliard d’euros d’économies pour maintenir la trajectoire du budget vers l’équilibre d’ici 2027.
  • Les partenaires de la coalition Vooruit et cd&v ont exprimé des inquiétudes quant à la transparence de la N-VA concernant les mesures d’économie proposées.

Le gouvernement flamand entame aujourd’hui ses délibérations budgétaires avec l’objectif d’identifier environ 1,5 à 1,6 milliard d’euros d’économies. Ce défi fiscal important doit être relevé avant lundi après-midi, lorsque le ministre-président Matthias Diependaele doit présenter sa déclaration de septembre au Parlement flamand. Il présente les grandes lignes du budget 2026.

Économies nécessaires

Si la tradition veut que le ministre-président flamand présente sa Déclaration de septembre le quatrième lundi de septembre, ces dernières années ont vu cette coutume s’écarter en raison de circonstances imprévues. Pour maintenir la trajectoire du budget flamand vers l’équilibre souhaité en 2027, des économies substantielles sont nécessaires l’année prochaine.

Bien qu’il y ait une certaine flexibilité dans le montant, retarder l’effort augmentera la difficulté d’atteindre l’objectif de 2027. Ces derniers jours, les partenaires de la coalition Vooruit et CD&V ont exprimé leur mécontentement à l’égard des méthodes de travail de la N-VA, suggérant un manque de transparence dans la présentation des propositions.

Inquiétudes de la coalition

Toutes les parties s’accordent à dire que des efforts considérables sont nécessaires. L’ère des ministres arrivant à la Martelaarsplein avec des demandes générales est révolue. Il s’agira plutôt d’identifier les domaines dans lesquels des économies supplémentaires peuvent être réalisées et de déterminer l’équilibre entre les réductions de dépenses et les nouvelles sources de revenus.

L’une des possibilités envisagées est que la N-VA prenne en charge la moitié de ces économies, tandis que le Vooruit et le CD&V se partagent le reste. Toutefois, cette répartition n’a pas encore été finalisée.

Économies potentielles

Une piste logique d’économies consiste à reporter les initiatives politiques prévues. Un exemple notable est la réduction prévue des droits de succession, qui coûterait 242 millions d’euros en 2026 et atteindrait 350 millions d’euros à son apogée. Des ajustements pourraient être apportés au calendrier ou à la méthode de mise en œuvre afin d’atténuer son impact financier immédiat en 2026.

Vooruit préconise l’introduction d’un « concept de revenu élargi », conformément à l’engagement pris dans le cadre de l’accord de coalition. Cette approche prend en compte un éventail plus large de sources de revenus au-delà des revenus d’emploi traditionnels, afin d’empêcher les personnes qui utilisent des structures telles que les sociétés de gestion pour abaisser artificiellement leurs salaires d’accéder à divers avantages et subventions.

La N-VA s’oppose toutefois à la mise en œuvre potentielle d’un registre des richesses, tout en soulignant l’importance de s’attaquer aux abus flagrants. Le CD&V s’aligne sur cette position, soulignant que l’aide sociale doit atteindre les bénéficiaires prévus tout en plaidant pour des mesures visant à éliminer les abus sans recourir à un registre de la richesse.

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