Principaux renseignements
- L’indice FTSE 100 a atteint un nouveau sommet de 8505,22 points vendredi, dépassant pour la première fois les 8500 points.
- Les chiffres plus faibles que prévu des ventes au détail au Royaume-Uni et le ralentissement de la croissance économique ont alimenté les spéculations sur d’éventuelles baisses des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre.
- Les analystes financiers suggèrent que le scénario « une mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle » a stimulé l’optimisme du marché, avec des attentes de deux ou trois réductions d’un quart de point des taux d’intérêt tout au long de l’année 2024.
L’indice FTSE 100 a atteint un nouveau sommet vendredi, dépassant pour la première fois les 8 500 points. Presque toutes les actions de l’indice ont connu une augmentation, sous l’effet de facteurs tels que la baisse de la valeur de la livre sterling et le sentiment positif du marché, motivé par la possibilité d’une réduction des taux d’intérêt.
Un développement notable au sein du FTSE 100 a vu les actions des géants miniers Glencore et Rio Tinto augmenter respectivement de 2,7 pour cent et 2,2 pour cent, stimulées par des rapports faisant état de pourparlers de fusion entre les deux sociétés l’année dernière.
La poussée du « Footsie », qui suit les performances des 100 plus grandes sociétés cotées à Londres, fait suite à un rallye de trois jours qui a dépassé son précédent record établi en mai 2024. L’indice a gagné environ 1,6 pour cent vendredi, clôturant à un nouveau sommet de 8505,22 points. Cette tendance à la hausse peut s’expliquer par des ventes au détail plus faibles que prévu au Royaume-Uni en décembre, ainsi que par des données suggérant un affaiblissement de la croissance économique et une légère baisse de l’inflation.
La spéculation du marché et le taux d’intérêt
Ces développements ont alimenté la spéculation selon laquelle la Banque d’Angleterre pourrait abaisser ses taux d’intérêt actuel de 4,75 pour cent à 4,5 pour cent lors de sa prochaine réunion au début du mois de février. Les analystes financiers suggèrent que ce scénario « une mauvaise nouvelle est une bonne nouvelle », où des indicateurs économiques plus faibles encouragent les baisses de taux, a stimulé l’optimisme du marché.
La livre s’est dépréciée de plus d’un demi-cent au cours de la séance de vendredi, atteignant 1,218 dollar, à la suite du rapport de l’Office for National Statistics sur la baisse du volume des ventes au détail au Royaume-Uni en décembre. Ce chiffre n’a pas été à la hauteur des attentes du marché, ce qui a renforcé la possibilité d’ajustements des taux d’intérêt. Les marchés financiers anticipent désormais deux ou trois réductions de quart de point des taux d’intérêt tout au long de l’année 2024.
Le marché des obligations d’État voit une reprise
Le marché obligataire a également connu une reprise cette semaine, les rendements de la dette du gouvernement britannique étant retombés à des niveaux antérieurs à la vente. Cela indique une diminution des coûts d’emprunt pour le gouvernement et reflète une confiance accrue dans les plans budgétaires du chancelier.
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