Principaux renseignements
- Les déficits budgétaires et la dette publique de la Belgique requièrent une attention urgente malgré des performances économiques positives.
- Les réformes actuelles devraient stabiliser l’économie, mais la dette publique continuera probablement à augmenter jusqu’en 2030 en raison du vieillissement de la population.
Les efforts budgétaires consentis par la Belgique sont louables malgré les incertitudes mondiales. Telle est la conclusion du Fonds monétaire international (FMI). L’institution souligne toutefois qu’il est urgent de s’attaquer aux déficits budgétaires persistants et à la dette publique croissante du pays. C’est ce que rapporte Belga.
Le FMI reconnaît les efforts continus de la Belgique en matière de réforme de la fiscalité, des pensions, des marchés du travail et des soins de santé. Il préconise un engagement inébranlable en faveur de ces réformes, en reconnaissant les complexités croissantes posées par des facteurs tels que les mutations du commerce mondial, les initiatives de durabilité environnementale et les exigences en matière de dépenses de défense.
Dette publique continuera d’augmenter
Alors que les réformes actuelles devraient stabiliser l’économie, la dette publique devrait continuer à augmenter jusqu’en 2030. Le vieillissement de la population complique encore la situation, en freinant les projections de croissance et en augmentant les coûts.
Le FMI identifie un potentiel d’optimisation dans le système des pensions, dont les dépenses représentent une part importante du PIB de la Belgique. Il suggère également des améliorations de l’efficacité dans les secteurs des soins de santé et de l’éducation. En outre, le FMI recommande de transférer une partie de la charge fiscale du travail vers le capital, en s’alignant sur les politiques existantes telles que l’impôt sur les plus-values.
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