Principaux renseignements
- Le coût final de la gare de Mons s’élève à 480 millions d’euros.
- Ce chiffre est nettement plus élevé que le coût initial prévu en 2001, qui n’était que de 37 millions d’euros.
- Les retards dans la construction et la faillite de plusieurs entreprises impliquées ont contribué au dépassement substantiel des coûts.
Contexte et estimation du coût initial
Le coût de la gare de Mons a explosé pour atteindre près d’un demi-milliard d’euros, dépassant largement l’estimation initiale faite en 2014. Cette révélation a été dévoilée par Patrick Couchard, directeur des gares SNCB, lors d’une réunion de la commission Mobilité de la Chambre. Cela rapporte RTBF.
Dépassement des coûts et controverses
Le coût final s’élève exactement à 480 millions d’euros, un chiffre qui a fait sourciller et suscité des inquiétudes, surtout si l’on considère que le coût initial prévu en 2001 n’était que de 37 millions d’euros. Une enquête précédente menée par #Investigation a mis en lumière un rapport accablant de la Cour des comptes. L’année dernière encore, les estimations du coût du projet tournaient autour de 330 millions d’euros.
Réactions et explications parlementaires
Certains parlementaires ont exprimé leur perplexité face à cette escalade budgétaire, se demandant comment des dépassements de coûts aussi importants pouvaient se produire. Ils affirment que cela reflète une mauvaise gestion et soulèvent des inquiétudes quant à la capacité de la SNCB à gérer d’autres projets comme le RER compte tenu de ses contraintes financières.
Justifications et projets futurs
Patrick Couchard a reconnu l’importance de l’investissement, affirmant qu’il dépasse le coût moyen des autres gares ferroviaires. Toutefois, il a tenté d’expliquer cet écart en soulignant l’évolution de la valeur de l’argent au fil du temps. Il a souligné qu’en tenant compte de l’inflation, les 37 millions d’euros initiaux équivaudraient à environ 97 millions d’euros en monnaie d’aujourd’hui.
Évolution du projet et coûts supplémentaires
Malgré cet ajustement, le coût final reste considérablement plus élevé que même le chiffre gonflé. L’explication donnée lors de la réunion de la commission est centrée sur l’évolution du projet depuis son origine. En 2001, le plan ne prévoyait pas la démolition de la station existante ; une simple passerelle piétonne était envisagée au-dessus des voies, ainsi qu’un parking de surface.
Nouvelles approches et nouveaux engagements
Le projet qui en a résulté comprend une gare intégrée avec une passerelle couverte, des plateformes multimodales facilitant la transition entre les services de train et de bus, des parkings souterrains pour les voitures et les vélos, et des installations respectueuses de l’environnement. Les retards dans la construction et la faillite de plusieurs entreprises impliquées ont également contribué à l’augmentation des coûts.
Conclusion et perspectives d’avenir
La SNCB a reconnu les difficultés rencontrées et s’est engagée à éviter des projets « surprises » similaires à l’avenir. Patrick Couchard a assuré aux parlementaires que la société a adopté une nouvelle approche, en mettant en œuvre un programme d’investissement sur dix ans conçu pour prévenir les escalades de coûts imprévues. Il a conclu sur une note optimiste, annonçant une date d’achèvement prévue pour décembre et une inauguration prévue pour 2025.
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