Principaux renseignements
- Le chef suprême de l’Iran met en garde contre une riposte vigoureuse en cas de nouvelle agression militaire.
- L’Iran insiste pour obtenir des garanties contre une action militaire américaine avant de reprendre les négociations nucléaires.
- La pression internationale s’accroît pour que l’Iran reprenne les négociations nucléaires avec les États-Unis avant la date limite du mois d’août.
Le chef suprême de l’Iran s’élève contre une nouvelle agression militaire
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a déclaré que l’Iran était prêt à contrer toute nouvelle agression militaire. Il a souligné la capacité de l’Iran à infliger un coup plus violent que celui qui a été porté lors du récent conflit de 12 jours avec Israël. Khamenei a affirmé la volonté de l’Iran d’affronter à la fois les États-Unis et Israël. Il a réaffirmé que le programme nucléaire iranien servait des objectifs pacifiques, malgré les pressions exercées pour que les négociations reprennent. Il a mis en garde contre la réimposition potentielle de sanctions si les pourparlers ne progressent pas.
Khamenei a affirmé que les attaques d’Israël visaient à affaiblir le système politique iranien et à provoquer des troubles pour le renverser. Selon Khamenei, les agresseurs avaient l’intention de saper le système iranien en ciblant des personnalités clés et des lieux sensibles. Il a affirmé que leur objectif était de provoquer des troubles et de pousser les gens à descendre dans la rue pour démanteler l’ordre existant.
Réaction internationale et efforts diplomatiques
Le conflit s’est aggravé le 13 juin lorsqu’Israël a lancé une campagne de bombardements sans précédent contre l’Iran, entraînant la mort de plusieurs hauts responsables militaires et scientifiques nucléaires. Les autorités iraniennes ont fait état de plus d’un millier de morts à la suite de ces attaques. En représailles, l’Iran a déployé des drones et des missiles, entraînant la mort de 28 personnes en Israël, selon des sources israéliennes.
Téhéran reste ouvert aux solutions diplomatiques, mais insiste pour que Washington fournisse des garanties contre toute action militaire dirigée contre la République islamique. Mercredi, Khamenei a réaffirmé que l’Iran était prêt à contrer toute agression militaire, soulignant la capacité de Téhéran à apporter une réponse énergique. Le même jour, le parlement iranien a exclu toute négociation si des « conditions préalables » spécifiques n’étaient pas remplies, conditions qu’il n’a pas divulguées.
Pression internationale et sanctions
Dans sa déclaration, Khamenei a exhorté les diplomates et les militaires iraniens à faire preuve de prudence et de précision dans leur approche à l’avenir, mais il n’a pas donné plus de détails. Alors que la pression internationale s’intensifie pour que l’Iran reprenne les négociations nucléaires avec les États-Unis, une échéance se profile en août. Le ministre français des affaires étrangères a mis en garde contre un éventuel rétablissement des sanctions par le biais du mécanisme de rétablissement des Nations unies. Alors que Khamenei a encouragé les diplomates à poursuivre activement la diplomatie, le parlement iranien reste déterminé dans son refus de reprendre les pourparlers sans satisfaire à des conditions préalables non spécifiées.
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