Le constructeur aéronautique européen Airbus recevra cette année des commandes pour plus d’un millier d’avions. ‘Il s’agit d’une nouvelle étape importante pour l’entreprise’ déclare Christian Scherer, directeur commercial d’Airbus.
Par rapport à l’année précédente, Airbus enregistre une hausse de 20%. Selon M. Scherer, cette croissance est en partie due à la forte demande asiatique.
A321
‘On s’attend à ce qu’Airbus reçoive plus de commandes cette année que son rival américain Boeing’, indique l’agence Reuters. Le constructeur européen sera en mesure de livrer davantage d’avions que son concurrent.
Boeing éprouve des difficultés à faire face aux problèmes du 737 Max. Après deux accidents mortels, les autorités ont décidé de maintenir l’avion au sol. L’entreprise à annoncé début de semaine suspendre la production du modèle.
D’autre part, Airbus bénéficie du lancement d’une nouvelle version de son modèle A321, rapporte l’agence Reuters. Le modèle était à l’origine destiné aux vols moyens-courriers, mais la nouvelle version est principalement destinée aux vols vers des destinations lointaines. En outre, l’entreprise profite de la croissante de l’aéronautique asiatique.
Charges
‘Cette solide performance aide Airbus à faire face aux conséquences des tensions commerciales et du conflit américano-européen sur les subventions aux avions’ ajoute Reuters. Néanmoins, elle met en garde : les redevances imposées aux clients des compagnies aériennes constituent un problème particulièrement grave.
Au cours des onze premiers mois de cette année, Airbus a déjà reçu plus de 940 commandes. D’ici la fin de l’année, plus d’un millier de commandes devraient avoir été enregistrées. Scherer a souligné que cette année, Airbus prendra plus de commandes nettes – après déduction des annulations – que de livraisons.
Airbus prévoit effectuer 760 livraisons cette année. Cette prévision a été revue à la baisse par rapport aux estimations précédentes. L’ajustement est lié à des retards dans la production de l’A321neo.
‘Airbus travaille sur des solutions pour traiter le grand nombre de commandes, mais il faudra un certain temps avant que les retards ne soient complètement éliminés’ explique M. Scherer.